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Linnel San'VeckSouveraine ingénue & Epouse mésestimée
Nombre de messages : 438Age : 22 ansClan : ImpériauxFonction : ReineDate d'inscription : 28/10/2009
| Sujet: Promesse et engagement [*] Mer 18 Nov 2009 - 21:33 | |
| Le matin 2ème jour de la treizième semaine An 835 Le jour était enfin arrivé, celui ou le souverain des orthodoxe annoncerait officiellement la femme qu'il avait décide de prendre pour épouse. C'est avec cette idée que Linnel se réveilla ce fameux matin, celui qui allait annoncer de grands changements dans sa vie. Bien sur ce n'était qu'un début, il en suivrait encore de longs mois avant que le mariage ne soit officiellement prononcé, et comme rien n'était encore officiel, la jeune aurait pu se permettre d'avoir quelque doute, mais son optimisme naturelle n'était pas de ceux qui se laisse réduire par de simples doutes. Linnel avait toujours rêvé d'épouser un prince de conte de fée, elle allait avoir encore mieux, elle était promise à un roi. Écartant les couvertures, la jeune femme posa ses pieds fin sur le sol froid, et s'empressa de revêtir une robe de chambre molletonné, la serrant contre elle. Pourquoi faisait-il toujours aussi froid le matin. Une fois passée dans l'antichambre, et s'assit à une petite table ou une collation avait été déposée à son attention. Linnel mangea quelque morceaux sans vraiment faire attention à ce qui se trouvait dans son assiette, rêvant à la vie parfaite qu'elle pourrait mener une fois qu'elle serait une épouse aimée, puisqu'il ne faisait aucun doute que si elle avait été choisi parmi toutes les jeunes filles de la cour, c'était que le roi avait quelques inclinations pour elle, qui ne tarderaient pas à se transformer en un amour naissant dés qu'ils auraient un peu plus de temps pour eux, loin de toutes les manigances que pouvaient entraîner le célibat du souverain orthodoxe. Linnel était encore à jouer de sa cuillère dans sa tasse de thé désormais froid lorsque sa mère entra, dans une tornade de rubans. -A quoi rêve tu encore Linnel, tu devrais déjà être au bain! C'est ainsi que commença les aller-retour des servantes et caméristes, apportant de l'eau chaude, des savons aux effluves parfumés, et autres soins pour le corps. Tout ce rituel suivait une théorie complexe d'Erylith: le roi devait être fier de montrer à tous son choix, et il fallait pour cela qu'elle soit resplendissante, et dans l'éventualité ou son choix avait été détourné par quelque manigance de dernière minute, il fallait qu'en voyait la demoiselle Soma'Ren, il ne puisse faire autrement que te retourné à l'idée qu'elle serait la reine qu'il lui fallait. Et pour cela il fallait passer par toutes ces tortures auxquelles les femmes ont recours pour prendre les hommes dans les filet. Le résultat était sans pareil, Linnel une fois sortie de l'armée de femmes de chambre, était resplendissante. Elle portait sa robe vert émeraude, celle-la même qu'elle avait le jour où elle avait été présentée à sa majesté, qui avait valu son nom au chaton qui jouait avec un ruban laissé pour compte. Ses cheveux relevés en un complexe chignon dévoila sa nuque délicate, ou une fragrance légère avait été déposée. Alors que sa mère quittait la pièce pour vérifier quelque dernier détail de la maison Soma'Ren, Linnel se pencha à pris son chaton dans ses bras, et lui caressant le ventre lui dit: -Souhaite moi bonne chance Émeraude, je dois être parfaite, pour notre seigneur. Sans réponse du félin, Linnel quitta sa chambre, et se dirigea vers la salle des festivités, accompagnée de ses parents. La salle était déjà comble, remplie de jeune première ayant revêtu leur plus belles robes, probablement parce que toute les mères avaient fait le même calcul qu'Erylith. Il ne manquait plus qu'une personne, le roi en personne, annonçant à cette foule de prétendante son choix, après plusieurs années de tractations. Des piaillements pouvaient se faire entendre de toute part, montrant la tension qu'il pouvait régner. Linnel se sentait sereine, elle était convaincu d'avoir une grande destinée, et quoi de plus grand que de succéder à une reine aimée, adulée de tous. Néanmoins elle eut le souffle couper lorsqu'Erendil se montra enfin. Il ne faisait aucun doute qu'il était très, très bel homme, et que probablement toutes les femmes de la pièce ne pouvait s'empêcher de le regarder avec envie.
Dernière édition par Linnel Soma'Ren le Jeu 19 Nov 2009 - 20:33, édité 1 fois |
| | | Erendil San'VeckGwendirien
Nombre de messages : 172Age : 37 ansClan : ImpériauxFonction : Roi OrthodoxeDate d'inscription : 01/03/2009
| Sujet: Re: Promesse et engagement [*] Jeu 7 Jan 2010 - 10:42 | |
| Au contraire de sa promise, le réveil d'Erendil ne se passa pas avec des étoiles dans les yeux et des rêves pleins la tête. Sobre et terre à terre, le souverain voyait cette journée comme toutes les autres et cette annonce qu'une simple formalité qu'il expédierait plus vite encore que les affaires courantes et les divers problèmes qui lui seraient soumis. Le sérieux de son travail passait bien avant la futilité qu'était une annonce de fiançailles, fussent les siennes !
A cette idée, Erendil n'éprouvait qu'une lassitude qui n'avait aucune commune mesure avec ce qu'il ressentait d'habitude. Tellement de noms avaient défilé devant lui qu'il avait fini par ne plus s'y intéresser plus que de raison. Comme tout roi ou futur roi, il savait que son devoir passait par celui d'avoir une descendance et dans ce cas là, n'importe quelle femme ferait l'affaire, tant qu'elle ne sortait pas du ruisseau. Du moins pour lui. Ses ministres, eux, prenaient cette affaire beaucoup plus à coeur. Surement parce que chacun d'entre eux avaient des intérêts à jouer, intérêts qui se trouvaient reportés sur les jeunes filles que tous cherchaient à jeter dans ses bras (et surtout son lit).
La grande gagnante de cette loterie était Linnel Soma'Ren.
Si le monarque reconnaissait vaguement ce nom (comme la plupart des familles d'un tant soi peu noble extraction), la fille ne lui disait absolument rien. Il ne l'avait jamais vu, ce qui supposait qu'elle ne vivait pas à la cour, ce qui, pour suivre sa logique, supposait aussi qu'elle devait aussi ne pas être habituée à la vie à la capitale. Réjouissant. Mais fidèle à lui-même, Erendil s'en contenterait, tant qu'elle savait se taire et ne pas traîner dans ses pieds à toute heure du jour.
Ainsi fut fait. L'orthodoxe s'était vêtu sobrement, préférant malgré tout les couleurs de leur peuple en cette occasion 'spéciale' et éviter de cette manière de possibles critiques. C'était une annonce officielle après tout.
Escorté de quelques gardes et de Bogrin, il se dirigea alors vers la salle des festivités où devait s'être réunis le gratin de la noblesse, de même que sa future belle-famille et sa fiancée non encore officielle. On ouvrit les portes à son arrivée et dans la salle, le silence se fit. On s'éloigna de Linnel et Erendil remercia cette drôle de manie qui éloignait les gens au bon moment. Il ne savait pas à quoi ressemblait sa promise et il aurait été bien en peine de la rejoindre sans se tromper.
Sans s'être arrêté, Erendil s'approcha de Linnel. Il inclina le buste devant elle, la détaillant subrepticement, avant de baiser l'une de ses mains qu'il tenait dans la sienne. En fait, ses lèvres ne touchèrent pas sa peau, mais ce geste suffirait à contenter les spectateurs. Il se redressa finalement, son devoir accomplit.
- Bienvenue à Iboa, lady Linnel. Permettez-moi, dit-il en lui offrant son bras.
Il pourrait comme cela rejoindre l'estrade ensemble et Erendil n'aurait plus qu'à faire son annonce, échanger quelques mots avec sa promise avant de pouvoir enfin s'occuper des affaires de son royaume. |
| | | Linnel San'VeckSouveraine ingénue & Epouse mésestimée
Nombre de messages : 438Age : 22 ansClan : ImpériauxFonction : ReineDate d'inscription : 28/10/2009
| Sujet: Re: Promesse et engagement [*] Jeu 7 Jan 2010 - 21:28 | |
| Le roi se dirigea vers elle, alors que tous autour d’elle s’écartait de quelques pas. Il la reconnaissait comme sa fiancée, ils la reconnaissaient tous comme la fiancée royale. Pour un peu, Linnel en aurait oublié de respirer. Alors qu’il s’avançait vers elle, la jeune femme effectua une révérence parfaite, ni trop basse –elle était tout de même issue d’une famille de noble extraction -, ni pas assez- c’était le roi. Alors qu’elle se redressait, il était face à elle, et elle se permit d’observer son visage. Linnel n’avait jamais eu l’occasion de se trouver si prés de son souverain, mais il ressemblait à l’idée précise qu’elle s’en était faite : ses yeux foncés tranchaient avec la peau et ses cheveux si clairs, donnant l’impression qu’on ne pouvait regarder autre chose, elle était subjuguée. Bien sur elle aperçu un note d’ennui dans son regard, mais durant les périodes qu’elle avait passé à la cour, elle ne pouvait ignorer la réputation de son seigneur, tout ce qui concernait les femmes et ses relations avec elles semblaient l’ennuyer et lui déplaire au plus au point. Linnel était intimement convaincue que tout cela n’était qu’une façade, et qu’il changerait de comportement dès qu’il se trouverait seul avec elle. Après tout elle n’avait rien de ces femmes vénales ou volubile qui ne pouvait passer un instant sans parler de tout et de rien, juste pour prouver qu’elle était là, et se prouver à elle-même qu’elles étaient importantes. Non, la jeune Soma’Ren attendait patiemment son heure, et la voyait poindre à l’horizon. Il ferait d’elle une reine, mais pour cela elle devait simplement se montrer digne de lui, et attendre sans précipitation que la carapace du roi vienne à tomber.
Grande fut sa surprise lorsque le roi en personne s’inclina devant elle, pour elle, un roi ne s’inclinait pas devant qui que ce fut, puisqu’il était d’une certaine façon au dessus des hommes qu’il gouvernait. Puis il prit sa main pour y déposer un baiser, du moins c’est ce qu’il fit croire. Linnel, elle, sentit que ce n’était qu’une mascarade, il ne l’avait même pas effleuré. A cette idée, son cœur se serra légèrement, mais elle ne faillit pas, restant digne et affable. Il lui tendit son bras, qu’elle prit, non pas avec la hâte qu’elle avait imaginée, mais plutôt avec réserve, tentant autant que possible de faire passer ce geste pour prémédité.
Avec plaisir, votre Majesté
Alors qu’il la menait vers l’estrade, Linnel s’interrogeait sur les raisons de cette mascarade. Bien sur elle n’allait pas se plaindre, il était venu jusqu’à elle pour la choisir, et avait devant tous montrer quelque déférence à son égard. Peut être avait-il peur de la brusquer. Dans les livres, certains hommes faisaient montre d’une grande réserve à l’égard des femmes, par égard pour leur nature sensible. C’était surement cela, il n’avait pas voulu l'effrayer en se montrant trop abrupt, mais avait malgré fait preuve d’une geste de tendresse envers elle, afin de montrer à tous qu’il était celle qu’il avait choisi. Peut-être ignorait-il les avances pressantes qu’était capable de faire les jeunes hommes de sa cour, Linnel avait connu bien pire. Mais Erendil San’Veck n’était pas un homme de cour, il ne pouvait y avoir rien d’autre, ce n’était que de la courtoisie. Rassérénée, Linnel reprit le peu d’aplomb qu’elle avait perdu et adressa à son fiancé son plus beau sourire. Après tout, pourquoi s’en faire, bientôt ils deviendraient mari et femme.
[J'adore ce connait niaise et innocente dont elle peut faire preuve...je dois être un peu niaise au fond...] |
| | | Erendil San'VeckGwendirien
Nombre de messages : 172Age : 37 ansClan : ImpériauxFonction : Roi OrthodoxeDate d'inscription : 01/03/2009
| Sujet: Re: Promesse et engagement [*] Dim 10 Jan 2010 - 18:31 | |
| HJ : C'est en tout cas plaisant à lire, donc j'adhère à ta niaiserie Si la vie était toujours parfaitement contée dans les livres, il n'y aurait pas autant de couples qui se déchiraient dans le secret de leur demeure pendant qu'ils montraient à la face du monde une autre facette d'eux-même. Quand bien même chacun savait que c'était la guerre ouverte entre les époux. Si il n'y avait pas ce monde, peut-être même aurait-il envoyé quelqu'un d'autre à sa place pour ses fiançailles dont il se fichait éperdument. Pour peu que le fiancé soit très occupé, cela se faisait d'envoyer un proche de confiance le représenter. Dommage qu'il n'y ait pas pensé avant. Le chemin devant eux se dégageait comme par magie, des inclinaisons de bustes et des révérences saluant leur passage. Erendil, lui, regardait droit devant lui, sans se soucier du poids léger qui se tenait à son bras. Le but à atteindre était l'estrade, quelques mots, une première intronisation en public, encore quelques mots et ce serait finit. Le monarque cultivait la patience généralement, il était alors temps de mettre cette qualité à l'épreuve. Ils arrivèrent à l'estrade et se souvenant des leçons de savoir-vivre qu'il avait reçu il y a des années, Erendil invita Linnel à passer la première, d'un geste de la main, la suivant jusqu'au centre de la plateforme qui recevait généralement les musiciens, lors de soirée organisée au palais même. Mais cette fois, plus de musiciens. L'estrade était vide, hormis de leur présence, et des tentures symbolisant la monarchie Orthodoxe avaient été tendues, accrochées au plafond. Les conversations avaient plus ou moins repris pendant leur traversée mais le silence se fit de nouveau quand Erendil se présenta face à la foule compacte, attendant un mot de sa part. Il ne dit tout d'abord rien, attendant un silence complet virtuellement impossible à obtenir et quand il fut satisfait, se lança, scellant son destin -pour son plus grand malheur, et celui de Linnel, elle s'en rendrait compte bientôt : - Si vous avez été réunis ici, pairs du royaume, c'est pour entendre le nom de la future souveraine, qui remplacera ainsi notre bien-aimée reine Elessa, ma mère. Linnel Soma'Ren est son nom et à partir de ce jour, elle recevra tous les honneurs et privilèges dû à son statut de future épouse du monarque Orthodoxe, finit-il son sobre discours. Des applaudissements mesurés se firent attendre et, de manière plus sporadiques, quelques vœux de bonheur dont Erendil se serait bien passé. Inutile de farcir la tête de sa promise de fausses idées. Il n'y aurait pas de bonheur, ce n'était rien d'autres que des fiançailles et un futur mariage de pure convenance, où le bonheur n'avait pas sa place. Pour l'instant, il ne lui restait plus qu'à engager la conversation avec Linnel, avant de pouvoir la laisser aller recevoir les félicitations d'usages par les nobles de la Cour, moment pendant lequel Erendil en profiterait pour partir vaquer à ses occupations. Une servante dorénavant attachée au service exclusif de la jeune fille se chargerait de lui montrer les appartements qu'elle pourrait habiter, dans l'aile royale. La mort dans l'âme à la simple idée de discuter l'air de rien avec une oie blanche le démoralisait d'avance, mais tel était son devoir, aussi s'y plierait-il, content ou non. Alors il se tourna vers Linnel pour la détailler (chose qu'il n'avait pas fait jusqu'à présent), tandis que les discussions s'entamaient dans la salle. - Lady Linnel, j'espère que votre intronisation était telle que vous la désiriez ?Ce n'était pas ce qu'il aurait dû dire, cela laissait transparaitre trop de choses sur ce qu'il pensait de la vanité des femmes, mais il n'était pas homme à cacher ce qu'il pensait, elle s'y ferait. |
| | | Linnel San'VeckSouveraine ingénue & Epouse mésestimée
Nombre de messages : 438Age : 22 ansClan : ImpériauxFonction : ReineDate d'inscription : 28/10/2009
| Sujet: Re: Promesse et engagement [*] Dim 10 Jan 2010 - 20:56 | |
| A défaut d’être loquace, au moins Erendil faisait preuve des meilleures manières possible, tenant son bras sans le tirer ni même l’écraser, comme s’il n’avait pas à y penser, lui laissant la préséance pour monter sur l’estrade, il n’y avait aucun doute, c’était un parfait gentleman. Alors qu’il attendait un silence illusoire -n’est il pas évident que l’absence de bruit n’est pas compatible avec la présence d’une foule ?- Linnel se prit à observer les tentures autour d’elle, discrètement bien sur, il n’était pas question qu’on la surprenne à flâner alors que l’un des événements les plus importants de sa vie se produisait. Néanmoins elle s’imprégnait des couleurs qui deviendraient d’ici peu les siennes. Puis se concentrant à nouveau sur l’activité alentour, elle embrassa du regard l’assemblée réunie, elle put y discerner de l’envie, des regrets, parfois même de la haine à son égard. La demoiselle Soma’Ren nota qu’il lui faudrait être prudente par la suite, tant qu’elle n’était pas officiellement reine des orthodoxe, il se pourrait que d’autre jeune femme tente une action désespérée pour prendre sa place. Linnel s’étonna elle-même à cette pensée, il y à quelques années, elle n’aurait jamais pensé que qui que ce soir puisse le vouloir le moindre mal, les années passées à la cour l’avait visiblement tirée légèrement sur terre. A l’annonce d’Erendil, Linnel jubilait, elle allait succéder à Elessa, il l’avait lui-même dit, il la pensait donc capable d’être une aussi grande reine que sa défunte mère, il ne pouvait en être autrement, il ne l’aurait pas mentionnée sinon. C’était dit maintenant, elle serait la future reine, la future épouse du magnifique Erendil San’Veck, souverain des orthodoxes. Dans la foule, sa mère se mit à essuyer délicatement ses yeux à l’aide d’un mouchoir brodé, et on pouvait lire dans le regard la fierté de son père. Ce que Linnel ignorait, c’était juste qu’ils se considéraient bien plus responsables de ce succès qu’elle ne pouvait l’être, mais il ne lui avouerait probablement jamais, il valait bien mieux pour la jeune femme qu’elle reste encore un moment persuadée que le roi avait succombé à ses charmes, et de toutes évidences, elle se rendrait bien compte un jour de la véritable nature de son fiancé. Après quelques vœux des plus banals au couple, Erendil se tourna vers elle, lui demandant si elle était satisfaite. Linnel rayonnait toujours, et c’est le visage illuminée qu’elle lui repondit : Votre majesté n’aurait pu me faire de plus grand honneur.Bien que la jeune femme eu adoré pouvoir passer de temps avec son futur époux, elle n’était pas sans ignorer, après avoir passer prés de 2 ans à tenter de l’approcher, qu’il passait énormément de temps dans son bureau ou auprès de ses conseiller à gérer les affaires du royaume, de plus il était loin d’être un homme des plus mondain, elle prit donc sur elle en prononçant les mots qui suivirent : Votre Altesse préférera peut-être me laisser recevoir les félicitations en notre nom, afin de vaquer à d’occupations moins mondaines ?En son for intérieur, elle souhaitait ardemment qu’il lui avoue vouloir passer quelque temps en sa présence afin d’apprendre à mieux connaître celle qui partagerait sa vie, mais elle était très loin d’en être convaincue. Et le royaume passait avant tout, c’était ce que sa mère n’avait eu cesse de lui répéter, connaissant son amour pour les romances, les ballades a cheval sous le coucher de soleil ou autre scène d’un romantisme mièvre. Finalement, elle ne put retenir les mots suivant, qu'elle s'était pourtant jurée de ne pas prononcer: Et lorsque vous aurez quelque temps libre, nous pourrions le passer ensemble, afin d'en apprendre plus l'un sur l'autre.Le temps libre ne faisait pas parti de l'emploi du temps du souverain, du moins il ne semblait pas. Relativisant, Linnel ne put que se dire qu'au moins elle aurait essayé de lui faire comprendre qu'elle souhaitait être en sa présence. [Un jour je le convaincrais de la nature agréable des femmes, je le sais!!! ] |
| | | Erendil San'VeckGwendirien
Nombre de messages : 172Age : 37 ansClan : ImpériauxFonction : Roi OrthodoxeDate d'inscription : 01/03/2009
| Sujet: Re: Promesse et engagement [*] Lun 11 Jan 2010 - 20:38 | |
| Erendil esquissa ce qui devait le plus se rapprocher d'un sourire chez lui, les lèvres légèrement étirées alors que la réponse à sa question purement réthorique vint. Il ne doutait pas un seul instant que cet honneur dont elle parlait la ravissait, combien d'autres à sa place aurait tué pour la remplacer à ses côtés ? Le fait connu et reconnu qui disait que les femmes étaient bien le cadet de ses soucis n'arrêtaient quiconque désirait se targuer d'avoir un roi dans sa lignée.
Il ne répondit rien, se contentant simplement de l'observer. Avec cette petite fille que le Conseil lui jeter dans les bras, il avait la vague impression que répondre franchement ne serait pas aussi amusant que si sa vis à vis avait été... Calidra Van'Gil, par un exemple purement fortuit. Peut-être pleurerait-elle plutôt et il voulait autant que possible éviter d'avoir à supporter ces réactions féminines qu'il abhorrait.
La suite, par contre... Si Erendil avait été un adepte des expressions vivantes pour manifester tel ou tel sentiment, il aurait affiché un sourire goguenard alors qu'une nouvelle fois, les paroles d'une femme venaient de lui prouver que plus rien ne comptait quand elles étaient en passe d'obtenir titre, richesse et reconnaissance. Son destin venait à peine d'être scellé que Linnel montrait son véritable visage au monarque orthodoxe : celui d'un être vénale pour qui rien d'autre ne comptait que les compliments que l'on pourrait lui faire, dès qu'il aurait le dos tourné. Oui, quand il serait partit, elle aurait droit à une double part de flatteries, elle devait s'en délecter d'avance. Mais par Thor, il aurait cru que cette gamine aurait tenu un peu plus longtemps avant de sortir aussi franchement son envie de le voir partir pour profiter pleinement de son heure de gloire ! Même cette peste de Calidra aurait été plus intelligente.
Dans d'autres lieux, d'autres circonstances, il aurait simplement attraper la perche tendue aussi ingénument pour aller vaquer à ses occupations, mais cette fois était différente. Il n'était pas simplement question d'une affaire comme une autre, malgré toute l'application qu'il mettait à le croire.
- Un peu de patience, ma dame, vous aurez bien assez tôt l'occasion de profiter de ces flagorneurs et ce, tout votre soul et sans que je ne vous gêne.
Sa voix était tranchante, tout sentiment de considération désertant son regard et sa façon de s'adresser à elle. Elle avait fauté, première fois sur le chemin pavé de mines que serait sa relation avec le souverain. Sauf qu'il y avait peu de chance pour qu'elle remonte dans son estime un jour et si Linnel voulait avoir le bonheur qu'il ne la considère pas comme un insecte nuisible dans sa vie bien rodée, mieux valait qu'elle apprenne à réfléchir avant d'ouvrir la bouche... voire à ne pas l'ouvrir tout court. Elle encourrait ainsi moins de risques de lui déplaire.
Il la considéra en silence, se demandant ce qu'avait bien pu lui raconter ses parents pour qu'elle propose une chose pareille. Ou peut-être était-elle simple d'esprit ?...
- Je n'ai guère le temps pour ce genre de choses, lady Linnel. Mais rien ne vous empêche de sortir si vous le souhaitez. Une escorte sera mise à votre disposition, quand vous le désirerez. |
| | | Linnel San'VeckSouveraine ingénue & Epouse mésestimée
Nombre de messages : 438Age : 22 ansClan : ImpériauxFonction : ReineDate d'inscription : 28/10/2009
| Sujet: Re: Promesse et engagement [*] Mer 20 Jan 2010 - 14:45 | |
| Linnel se figea au moment où les mots passèrent les lèvres d'Erendil. Visiblement, il lui reprochait quelque chose, elle avait fait une erreur, pourtant elle était partie d'une bonne intention, mais son fiancé ne semblait pas le voir. La jeune femme soutint son regard autant qu'elle le put, mais la froideur des yeux sombres du roi les rendait bien moi fascinant qu'elle ne les avait trouvé au premier abord, son corps s'était figé, toujours bien droite, mais crispée, dans l'attente de n'importe quoi pouvant lui montrer qu'il ne la méprisait pas complètement. La deuxième diatribe prononcée semblait moqueuse au possible, et pas de la façon la plus agréable qui soit. Chacun de ces mots sonnait creux, comme s'il ne s'intéressait pas à ce qu'il prononçait. La promise ne relâcha pas son effort de rester aussi digne que possible, mais la déception et l'interrogation s'inscrivait peu à peu sur ses traits. Linnel ne comprenait pas son erreur, comment pouvait-il penser que la proposition qu'elle avait faite était mal intentionnée. D'après ce qu'elle avait compris, il lui reprochait de vouloir l'évincer, de profiter des félicitations de la cour, et surtout de le considérer comme une gêne... Décidément la promise ne comprenait pas, rien ne l'avait rendue plus heureuse que de pouvoir passer sa vie auprés d'un aussi grand homme que lui apparaissait Erendil. Mais cela avait-il une quelconque importante? Elle ne pourrait supporter qu'il reste dans ces dispositions à son égard, et demander la raison de son ire à son seigneur n'était pas la meilleure idée qui fut, elle en était sure. Aprés un long moment de silence, durant lequel Linnel se contentait de restée hébétée face au souverain orthodoxe. Reprenant ses esprits, elle ne put que dire d'une petite voix.
Pardonnez moi, je n'avais pas à dessein de vous irriter.
Cette phrase était d'une évidence même, elle n'avait absolument aucun intérêt à se mettre à dos son futur époux. Mais la jeune femme était perdue, et ne comprenant pas son erreur, elle ne pouvait même l'expliquer, elle se contenta donc de rester la, aussi droite que possible, même si le ton de son seigneur l'avait profondément blessée. Il devait surement la haïr pour être si froid à son égard. Le plus simple serait, pour un moment du moins, de ne plus laisser aucune volonté d'initiative lui échapper. L'obéissance faisait parti des valeurs qui lui avait été inculqués depuis des années, il suffirait de continuer ainsi qu'on lui avait appris...
Je ne vous importunerez plus.
Les mots étaient accompagné d'une petite révérence, lui montrant simplement qu'elle le voyait comme son seigneur et qu'elle agirait comme il souhaitait qu'elle le fasse. C'était une promesse qu'elle pouvait facilement faire, après tout elle avait passé sa vie à se faire discrète tant qu'on ne lui demandait pas de s'avancer. Elle pourrait peut être continuer à l'observer de loin, pour comprendre l'énigme que le roi constituait pour elle.
[C'est plus facile d'être niaise que soumise, désolée le post est pas génial...] |
| | | Erendil San'VeckGwendirien
Nombre de messages : 172Age : 37 ansClan : ImpériauxFonction : Roi OrthodoxeDate d'inscription : 01/03/2009
| Sujet: Re: Promesse et engagement [*] Sam 23 Jan 2010 - 12:49 | |
| Elle était loin de la vérité. Son existence même l'importunait, son nouveau statut l'importunait, sa présence à ses côtés l'importunait. Linnel l'importunait, mais il devrait s'y faire. Tout le reste de sa vie. Il n'y avait aucune surprise dans cette constatation, tous devaient s'en douter. Tous... sauf la principale concernée elle-même, qui se complaisait à le regarder idiotement, l'air de lui demander pourquoi, justement, elle l'importunait. Mais dommage pour elle (et pour lui), Erendil ne pouvait l'éclairer maintenant sur les raisons qui la rendait insupportable. Trop de monde, trop d'yeux qui les scrutaient pour se laisser aller à cette petite joie, celle de laisser parler le cœur plutôt que la tête qui elle, lui commandait de se taire.
A côté de cette oie blanche stupide, Siralla était une enfant de chœur. Au moins sa fiancée des temps révolus avait-elle de l'esprit. Caustique, la langue acérée, toujours au courant de tout, elle le faisait rire. Il n'appréciait déjà pas les ronds de jambes des nobles à son égard et que cette femme tourne en dérision leur monde le mettait dans de bonnes dispositions à son égard. Il avait aimé cette femme et son caractère, jusqu'au jour où il avait compris que ce n'était pas suffisant pour elle. Tant que le jeune prince restait le plus titré des soupirants de Siralla, elle était comblée, mais quand apparait un autre...
Peut-être cherchait-il inconsciemment quelqu'un qui atteindrait la perfection de la précédente souveraine. Il était jeune quand Elessa avait été assassinée par des fanatiques mais les souvenirs qu'Erendil conservait d'elle ne ressemblaient en rien à celle qui se tenait aujourd'hui à côté de lui. Linnel était aussi brune qu'Elessa était blonde, aussi menue que sa mère était imposante face aux autres. Qu'allait-il faire de cette petite chose apeurée ? Au moins avait-il un peu de chance dans son malheur : bien que n'égalant ni Siralla ni Elessa en terme de beauté, elle n'était pas désagréable à regarder, ce qui laissait supposer que faire son devoir avec celle-ci ne serait pas trop déplaisant. Peut-être.
Erendil détourna le regard pour le plonger vers la foule, repensant à ce qu'il devait annoncer à la jeune noble pour écourter au maximum ce tête à tête. Personne ne s'attendait à ce qu'il la laisse traîner dans ces pattes bien longtemps et il avait d'autres chats à fouetter.
- Des appartements seront préparés à votre attention, installez-y vous quand bon il vous semblera. Une servante sera à votre entière disposition.
Il lui parlait comme il traitait une affaire banale et peu intéressante de la vie quotidienne. Elle serait une domestique que ce ne serait surement pas plus différent, encore qu'il faisait l'effort de lui parler de telle manière qu'elle ne se sente pas bafouer dans son honneur et son nom. Mais encore fallait-il qu'elle perçoive la subtile différence.
- J'espère que vous avez compris que l'on attend de vous une conduite irréprochable. Tenez-vous éloigner des scandales et des personnes peu recommandables face à votre dorénavant rang, faites attention à ce que vous dites et faites à n'importe quelle heure, n'importe quel lieu. N'oubliez pas que vos moindres faits et gestes seront commentés et pourront servir à vous discréditez, ainsi que la couronne...
La couronne sous-entendait Erendil et les décisions qu'il prenait pour le royaume. Linnel était le talon d'Achille du monarque parce qu'elle n'était pas encore réellement au fait de la manière dont les gens fonctionnaient en politique. Jusqu'à présent, ses parents avaient dû jouer le rôle de bouclier pour que leur précieuse enfant ne se sente pas blesser par les ragots... mais ce ne serait plus le cas maintenant, à moins qu'elle n'accepte que la rumeur que la future reine ne sache pas se défendre sans ses géniteurs ne court.
- Pensez au trône et à ce que vous pourriez perdre si jamais vous veniez à ne pas suivre ses... conseils, finit-il, légèrement narquois.
Elle ferait attention si elle tenait à devenir reine, Erendil n'en doutait pas. |
| | | Linnel San'VeckSouveraine ingénue & Epouse mésestimée
Nombre de messages : 438Age : 22 ansClan : ImpériauxFonction : ReineDate d'inscription : 28/10/2009
| Sujet: Re: Promesse et engagement [*] Lun 1 Mar 2010 - 16:37 | |
| Linnel commençait à réaliser ce que pourrait réellement être sa vie d’épouse. Non pas qu'elle ait déjà renoncé au secret espoir qu'elle et son fiancée forment un couple des plus charmants. Mais il lui semblait simplement qu'il avait tourné tout ce qu'elle avait put dire en quelque chose de négatif, alors que la jeune femme était pleine de bonnes intentions. Apparemment, elle ne s'y prenait pas de la bonne manière, mais comment satisfaire cet homme à l'apparence si agréable, mais au comportement si froid.
Après avoir plongé son regard dans la foule, il se tourna vers elle, lui servant des banalités sur un ton monocorde au possible. Il aurait aussi bien pu parler du temps ou bien des chandelles du palais de la même façon Le fait et qu'il mettait tout de même un appartement à sa disposition. Pour elle seule alors certains nobles parvenait difficilement à vivre au palais, et était parfois obligé de loger aux abords uniquement.
Merci, votre Altesse.
Et il poursuivit en lui servant des recommandations, les même qu'elle avait déjà entendu des millions de fois, par ses parents, par sa gouvernante, parfois même par ses sœurs. Rien n'était plus important que les apparences, et celles-ci devaient être conservées coute que coute, d'autant plus maintenant qu'elle avait été choisie pour devenir reine, mais tout de même; elle avait beau être naïve, elle savait pertinemment qu'elle ne devait surtout pas venir entacher la réputation du roi. La phrase suivante planerait comme une menace sur la tête de Linnel, si elle en venait à discréditer son souverain, dans n'importe quel domaine, il pourrait bien la rejeter. Ce serait alors l'opprobre sur elle, et sur toute sa famille, notamment ses jeunes sœurs, elle ne devait pas l'oublier, Erendil l'avait bien notifié.
Je saurais tenir compte des "conseils" de sa Majesté
Linnel se sentit blessée par ces paroles, la croyait-il simple d'esprit. Elle se savait naïve certes, mais elle n'était pas sans ignorer la mauvaiseté de certaines personnes, ni même leur capacité à tirer parti de tout évènement. Elle était vexée par la menace qu'il avait lancé, peut être même plus que part son comportement étrange. Mais elle saurait effacer tout ça. La jeune femme avait une capacité pour oublier, ou du moins enfoncer dans un coin reculé de sa mémoire les événements désagréables.
Peut-être s'était-il par avance convaincu qu'elle était une personne mauvaise, ou du moins simplement intéressée, comme il y en avait par dizaine dans la pièce, et finalement, elle ne pouvait l'en blâmer. N'était-elle pas simplement la gagnante d'une sorte de loterie géante. Toutes les autres prétendantes au titre n'avait eu cesse de se trouver en sa présence, tentant d'attirer comme elle le pouvait son attention. En cela, Linnel n'avait pas été si différente, a part peut être dans la partie attirance de l'attention. Elle n'était pas une personne particulièrement extravertie, et elle n'aimait pas particulièrement être le centre de l'attention, du moins pas pour les mauvaise raisons (et il ne fait aucun doute que devenir souveraine orthodoxe était une excellente raison). Si elle avait raison, alors cela justifiait les mauvais sentiments qu'il pouvait avoir à son égard. Il lui suffirait de le convaincre du contraire. Linnel ignorait encore comment elle pourrait s'y prendre, mais elle avait désormais la vie entière pour y parvenir, le plus important étant simplement de ne surtout pas lui confirmer l'opinion négative qu'il pouvait avoir d'elle. |
| | | Erendil San'VeckGwendirien
Nombre de messages : 172Age : 37 ansClan : ImpériauxFonction : Roi OrthodoxeDate d'inscription : 01/03/2009
| Sujet: Re: Promesse et engagement [*] Sam 6 Mar 2010 - 16:37 | |
| Il était décidément bien ennuyant que de devoir assurer la continuité d'une lignée, de se marier, de devoir supporter à ses côtés la présence d'une femme. Erendil, la neutralité même, ne fit qu'acquiescer distraitement à l'accord que lui donna Linnel après ses différentes mise en garde. Elle ne posa aucune question, n'entretint pas même la conversation. N'étant lui même guère prolixe dès qu'il était question de discussion de salon où l'on badinait plus que l'on parlait sérieusement, le souverain se demanda un instant comme il allait survivre aux inévitables tête à tête qu'il devrait entretenir avec Linnel.
Il était exclu de discuter politique (elle n'y comprendrait surement rien), ni d'économie (même constat), ni de projet militaire (même constat ?) et au final, il regretta presque que ce ne fut pas un homme, si tant est qu'il puisse un jour avoir une attirance quelconque pour le sexe masculin.
Le monarque supposa finalement (ce qui l'arrangeait bien) que l'entretien pouvait être clôt dès maintenant sans qu'aucun parti n'y trouve à y redire. Aussi, après s'être brièvement incliné devant la noble jeune fille, Erendil s'excusa sommairement :
- Bien, en ce cas, permettez que je me retire, les affaires du royaume requièrent mon attention. Profiter comme il se doit de la réception dont vous êtes la reine. Bonne journée.
Et sans plus de formalités, Erendil tourna les talons et quitta l'estrade, fendant la foule pour rejoindre au plus vite la sortie et s'enfermer dans son cabinet de travail. Il ne put malgré tout échapper au devoir d'échanger quelques mots avec les parents de sa fiancée toute neuve, pour satisfaire les yeux qui les observaient. Si l'orthodoxe remarqua le reproche contenu dans les yeux du père d'avoir abandonné sa fille sur l'estrade, il n'en fit pas grand cas. Comme avec leur ainée, Erendil les salua, leur reservant la même excuse pour quitter cet endroit au plus vite.
Il traversa les couloirs à pas rapides, faisant patienter encore un instant les quelques personnes qui attendaient devant la porte de son bureau par l'entremise de son secrétaire personnel et, malgré l'heure matinale, se servit une large rasade d'un alcool fort quelconque, qu'il dégusta confortablement installé dans le fauteuil qui faisait face à un large bureau en bois massif.
Il s'autorisait rarement à des démonstrations de frustration, mais en ce jour particulier, le nez dans son verre, il ne put s'empêcher de jurer, avalant le liquide ambré d'un coup sec. Il rangea le verre, symbole de sa confusion, puis de nouveau parfaitement maître de ses émotions, oublia tout ce qui n'était pas Erild et ses habitants. |
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