Ectoplasme¤ Incarnation du Destin ¤
Nombre de messages : 506Date d'inscription : 28/08/2008
| Sujet: Regrets, Amertume et Confessions * Dim 14 Mar 2010 - 21:19 | |
| |Regrets, Amertume et Confessions|
Après-midi du deuxième jour
Sont cordialement invités à participer à ce post :
Nillviem Fenril, Galdor Fenril (PNJ)
L'horreur de la maladie qui rongeait les Terres de Sudorna avait envahi le Bastion depuis hier, quand les médecins qui s'affairaient autour du monarque Galdor avaient diagnostiqué le mal qui l'affaiblissait à vue d'oeil. En quelques heures, il était devenu l'ombre du jeune homme qu'il était et aujourd'hui, il ne restait plus rien du souverain qu'il avait été depuis quelques semaines. Il n'était plus qu'un malade, une victime attendant la Mort comme une délivrance. Son esprit était encore lucide. Il n'avait plus beaucoup de temps à vivre et il le savait. C'est pourquoi il avait fait demander trois personnes de son entourage. Trois personnes qui continueraient la tâche qu'il avait entrepris en succédant à sa tante. Trois personnes qui comptaient le plus à ses yeux. Son Conseiller. Son Cousin. Sa Bien-aimée. Le premier venait de le quitter, à sa demande, et il espérait plus que tout la venue de la troisième. Mais pour l'heure, il attendait son cousin. Ils avaient beaucoup à se dire, beaucoup à rattraper, mais malheureusement, plus assez de temps pour le faire. Consignes :
- Les médecins ont ordonné aux personnes qui rendent visite à Galdor de porter un masque, des gants et de se tenir à une distance de plus de trois mètres.
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Ectoplasme¤ Incarnation du Destin ¤
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| Sujet: Re: Regrets, Amertume et Confessions * Lun 26 Juil 2010 - 17:38 | |
| - Spoiler:
En raison de l'absence prolongée de Nillviem, voici le résumé de l'entretien.
Malgré la froideur qui avait régné sur leurs relations depuis toujours, les deux jeunes hommes s’entretinrent avec une vive émotion, teintée par l’amertume et le regret de n’avoir su s’apprécier à leur juste valeur. Le monarque mourant s’excusa d’avoir monopolisé l’attention de sa tante, faisant ainsi défaut à son cousin, tandis que ce dernier se reprochait d’avoir jalousé celui qui aurait pu devenir un frère plutôt qu’un rival. Néanmoins, la volonté du souverain n’était pas seulement liée au désir de partir sans regret, car ce qu’il espérait au plus profond de son âme, c’est que son cousin accepte de lui succéder. Il savait Nillviem capable de mener le royaume à la prospérité malgré ses mésententes avec la Cour, car il était juste, avisé et instruit. Et par-dessus tout, il aimait sa patrie plus que n’importe qui. Assurément, il était le plus apte à porter la couronne après le départ de son cousin. Mais lorsque le roi prononça ses vœux, le prince refusa de lui succéder, jetant un nouveau froid entre eux. Il expliqua pour sa défense qu’il s’interdisait de porter une couronne dont sa propre mère l’avait privé, car son jugement ne pouvait être sans fondement. Il s’était convaincu qu’il n’était pas prêt à gouverner, et les supplications de son cousin et monarque n’y changèrent rien. Il ne lui succèderait pas. Galdor comprit que la bataille était perdue et fatigué de lutter en vain contre les arguments de Nillviem et contre la maladie qui le rongeait, il demanda à ce dernier de se retirer ; non pas sans lui avoir demandé de faire quérir la Grande Prêtresse pour qu’il puisse se confesser. Il assura également à son cousin qu’il comprenait ses positions et qu’il était navré que les choses ne se soient pas mieux déroulées. Une larme coula sur la joue du souverain, mais le prince déjà parti ne la vit pas… De retour dans ses appartements, le prince déchu écrivit une lettre à son ami et parrain, le conseiller Niarus Faldor, pour lui expliquer ses intentions : |
« Mon cher Ami,
Je ne puis me résoudre à accepter la couronne que me propose notre bien-aimé souverain, et que ma propre mère m’a refusé quelques semaines plus tôt. La reine Faldora était avisée et si elle a jugé que je n’étais pas celui qui devait régner sur nos terres, quelques semaines n’y auront rien changé : je ne suis toujours pas prêt à endosser ces lourdes responsabilités.
Je vais quitter le Bastion, comme ma tendre Aelalia avant moi. Je vais partir pour trouver la voie que notre père Mani a tracée pour moi, pour trouver le rôle que je dois jouer. J’ai foi en notre dieu, il saura me guider de sa lumière. Je reviendrais.
Et alors, je serais prêt… » |
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