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 Kyn Loktah - Druide

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Kyn Loktah
Gwendirien
Kyn Loktah


Masculin Nombre de messages : 4
Age : 37
Age : 27 ans
Clan : Druides
Fonction : Capitaine des arbalétriers
Date d'inscription : 27/02/2013

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MessageSujet: Kyn Loktah - Druide   Kyn Loktah - Druide EmptyMer 27 Fév 2013 - 12:15


Fiche de Présentation


  • I. Identité

Nom : Kyn
Prénom : Loktah.
Age : 27 ans
Race : Druide
Clan : Impériaux
Statut/Métier : Capitaine des Arbalétriers

  • II. Histoire


Raconter la vie d'une personne, cela a-t-il autant d'impact que lorsque cette même personne vous narre les errements de son existence ? Évidemment que non, mais il faudra néanmoins se contenter d'un conteur anonyme, si vous souhaitez tout connaître de Kyn le druide, car lui-même ne se confiera que rarement à autrui.
A l'origine, existaient ses parents : Un joli petit couple, disaient les voisins, forgés dans l'amour de la noblesse et le sang de fer des militaires. Drack Loktah, colosse furieux aux ordres du roi, capitaine dans l'armée des Druides, était connu de tous pour son tempérament sanguin, prompt à quémander réparation de tout affront commis à son égard, quitte à devoir laver celui-ci dans le sang du colporteur de rumeurs. On disait de lui qu'il aurait pu chevaucher un taureau furieux, ou prendre une sirène tout en restant insensible à ses charmes meurtriers. Oui, ces ragots-là, il se plaisait à les laisser filer.
Mais pourtant, une personne parvint à l'amadouer. Une femme, de vingt ans sa cadette, aux cheveux blonds comme un soleil de midi, aux yeux vert pomme et au sourire constant, fut la seule à le stopper dans ses élans de fureur. Là où les plus valeureux des soldats auraient préféré se jeter tête la première dans une bouse de chimère plutôt que de risquer un combat singulier, elle se montrait prête à s'interposer alors même qu'il chargeait sa proie, le stoppant net dans son allure.
Quelques mots sortis de sa bouche, et voilà le furieux colosse prêt à réciter des poèmes aux pieds de sa dulcinée.

Son amour, son âme-sœur, voilà bien tout ce qu'elle fut à ses yeux. Jamais Drack ne connut de femme après elle, quittant les prostituées autrefois si familières, pour se consacrer entièrement aux yeux de sa belle.
Certains dirent de ce couple que la belle ensorcela le diabolique capitaine, afin de s'arroger ses biens et sa protection. Mais de fortune, il ne possédait que celle lui évitant les blessures mortelles au combat, non celle qui se traduisait en espèces sonnantes et trébuchantes.
Craignait-elle une quelconque agression et cherchait-elle les bras du plus fort des druides pour dormir sur ses deux oreilles ? Personne ne le sut jamais, mais elle se montra toute aussi fidèle à celui qui devint après trois années son mari et amant, ne cédant jamais aux lueurs de l'adultère. Mieux encore, quand un homme se croyait digne d'elle au point d'aller lui faire la cour dans le dos de son cher et tendre, la belle, tout sourire, semblait prête à céder, pour au final l'inviter à dîner le soir même.
Bien entendu, le mari se trouvait présent audit repas. Pris à leurs propres pièges, les pauvres diables se voyaient alors proposer de jouer la propriété de Deirdre, la belle épouse, dans un duel à mains nues contre Drack.
Étrangement, personne ne choisit jamais cette option.
Là où Drack se démarquait pour sa puissance bestiale, qu'on disait augmentée par son totem de l'Ours, sa dulcinée se montrait retorse et cruelle, piégeant ses adversaires avec son esprit, avant même qu'ils n'aient pu comprendre dans quelle toile d'araignée ils venaient de s'embourber.
Les années passèrent, et bientôt, la belle épouse donna naissance à deux enfants jumeaux. Un garçon et une fille. La sage-femme qui se chargea de les mettre au monde affirma à qui voulut l'entendre _ mais personne n'en fut témoin, pas même les parents _ que les bambins naquirent main dans la main.
Kyn fut le nom donné au garçon, Raïa servit de patronyme à la fillette.
Grandissant de concert, les deux enfants, égaux en beauté, partageaient les mêmes cheveux noirs et drus, les mêmes iris dorés, les traits fins presque identiques, qui les rendirent assez difficiles à distinguer de toute leur enfance. Seule la puberté mit fin aux incertitudes que leur entourage pouvait rencontrer lorsqu'il s'agissait de les nommer.
Non, en réalité, le seul frein à cette différenciation se situait, à cette époque, au niveau de leur physique. Mais sitôt qu'on les entendait parler, qu'on les voyait agir, on comprenait instinctivement qui était qui. Du moins, à condition de les connaître.
Raïa, toujours agitée, aimait courir dans les bois et après les animaux, passer des heures à se battre avec quiconque disait du mal d'elle ou de sa famille, et protégeant son frère avec un amour débordant de gentillesse. Kyn, à l'inverse, se révéla bien plus réservé. Quand sa sœur appréciait de se vautrer dans l'herbe, lui préférait grimper au plus haut des arbres et y demeurer perché toute la journée.
Toujours à se dissimuler derrière les jupes de sa mère, craignant les moments ou son père le traînait à l'entraînement _ qui faisait toujours la joie de Raïa _ il n'osa jamais parler en présence de quelqu'un extérieur à sa famille. Et si sa mère lui faisait des reproches en cas de bêtise, il baissait alors ostensiblement la tête, acceptant les reproches avec les larmes aux yeux, sans jamais trouver le courage de se justifier.
"Tu es sûre qu'un sortilège n'a pas eu lieu dans ton ventre ? Dit un soir son père sur un ton moqueur. J'ai l'impression que leurs corps ne correspondent pas tant que ça à leurs esprits !"
Pour la première et unique fois de sa vie, Kyn vit sa mère lancer un regard noir à Drack. Celui-ci, tout aussi déstabilisé que Raïa, baissa le regard vers son assiette et n'osa plus décocher un seul mot de la soirée.
Quant au petit garçon, il pleura silencieusement, toute la nuit durant, souffrant de la remarque de son père. Et même la présence à ses côtés de sa sœur, qui le serrait contre elle, ne parvint à le réconforter.
Il refusa de quitter leur lit commun aux premières lueurs de l'aube, prétextant être malade lorsque leur père vint les chercher pour leur enseigner à manier l'épée, comme il le faisait trois fois par semaine, avant de partir commander ses troupes. Raïa le soutint et entraîna Drack à l'extérieur, poussant le colosse à laisser à sa mauviette de fils une matinée de paix.
Entendant cette histoire avant qu'ils ne sortent, Deirdre rejoignit son enfant esseulé, et s'assit sur le bord du lit, le tirant de sous les couvertures avec douceur, l'interrogeant sur les véritables raisons de son refus de son lever. Question qui trouva vite sa réponse lorsqu'elle vit les yeux rouges, humides et bouffis de peine de son rejeton, et elle se chargea bien vite de le serrer contre elle.
"Kyn, dit-elle. Tu ne dois jamais porter attention à ce que les autres te disent. Même si cela te fait mal.
-Mais, pleurnicha le gamin entre deux sanglots. Et si Père...
-Ton père est parfois idiot, mais il sait au fond de son cœur que tu es bien plus fort que tu ne voudrais l'admettre.
-Raïa est forte, renifla le marmot. Pas moi."
La gifle qui suivit fut une des plus brutales qu'il reçut de toute son enfance. Et même son père ne lui fit pas aussi mal lorsqu'il lui asséna des corrections de ce type. Sans doute parce qu'il savait qu'en y mettant trop de force, la tête de son fils volerait à l'autre bout d'Enoa...
Kyn fut si surpris que ses larmes cessèrent un instant de couler.
"Tu es fort, Kyn, reprit sa mère. Même si tu n'en as pas confiance. Raïa est comme ton père. Prompte à se jeter dans une bataille. Toi, tu me ressemble. Tu préfères te servir de ta tête, tes pensées se bousculent dans ton esprit, à observer, à tirer des conclusions, à faire des déductions sur tout ce qui t'entoure. Ne prétends pas le contraire, Kyn. J'ai vu ton regard en me chargeant de votre éducation. Tu comprends plus vite qu'elle. Beaucoup plus vite. Mais tu n'as pas le courage de l'admettre."
Avec une infinie douceur, elle saisit le visage de son fils entre ses mains.
"Moi aussi, je pleurai souvent, à ton âge. J'avais peur de tout. Et quand mes parents à moi sont morts, j'ai dû apprendre à me débrouiller toute seule. A m'endurcir. A fermer mon cœur aux autres. Tant que je n'étais pas à portée de quelqu'un en qui je pouvais avoir confiance, je ne devais plus jamais pleurer, ni même montrer ma peur, mon dégoût. Nous vivons dans un monde dangereux, Kyn, un monde où celui qui expose ses faiblesses au grand jour finit dévoré vivant par tous ceux qui sauront en profiter. Alors que dois-tu faire ?"
L'enfant renifla une dernière fois.
"Cacher mes faiblesses.
-Et ensuite ?"
La réponse ne tarda pas.
"Trouver celles des autres."

Les années continuèrent de s'écouler, permettant aux enfants de grandir. Kyn tira vite parti des enseignements de sa mère, et travailla avec acharnement à ne plus jamais tirer une larme en public. Si quelqu'un lui faisait des remarques, il l'ignorait tout bonnement, sachant pertinemment qu'en cas de conflit, il finirait perdant si sa sœur ne se trouvait pas dans les parages. Mais il développa bien vite une autre particularité : S'il ne pouvait se venger en face-à-face, il n'en demeurait pas moins vindicatif pour autant. Quelques heures, quelques jours, parfois quelques mois après, le responsable de ses tourments finissait toujours par payer. Les plus chanceux se retrouvaient avec des excréments de loup dissimulés dans leur potage, les autres... En gardèrent des séquelles bien moins agréables que des peurs de gamins.
Mais jamais on ne put accuser Kyn. Parfois, les victimes de ses vengeances ne pensaient même pas à lui comme origine de ces tours malsains. Quelques soupçons naquirent, mais aucun ne vit le jour suite à un plaisir fugitif aperçu sur le visage de l'adolescent. Sur ce point, Kyn se montra brillant élève, et ne laissa jamais plus ses émotions ressortir face à des personnes autres que sa famille.
La révélation du totem de Raïa se passa le jour de leurs douze ans, et ce fut avec un plaisir mâtiné d'un peu de jalousie qu'il la vit se changer en une jeune renarde, pour ensuite se faufiler dans les hautes herbes et disparaître à son regard.
Kyn n'en voulut pas à sa sœur de découvrir son animal-totem deux années avant qu'il n'y parvienne lui-même. Au contraire, il fut heureux de savoir sa jumelle si douée. Mais il se réprimanda lui-même, arguant qu'en tant qu'enfants nés le même jour du même ventre, ils auraient dû voir leur totem révélé en même temps, ce qui ne fut pas le cas, et lui valut une profonde dépression, dont sa propre famille ne fut jamais informée. A l'exception, peut-être, de sa mère. Celle-ci jeta de temps à autre des regards entendus à son rejeton, des œillades de soutien, qui disparaissaient sitôt que Kyn focalisait son attention dessus.
A l'aube de leur quatorzième hiver, les deux adolescents gambadaient dans les bois jouxtant Enoa, comme ils en avaient l'habitude. Raïa sous sa forme animale, sur le sol, et Kyn bondissant d'arbre en arbre, comme un écureuil. Par ailleurs, son père paria vingt Tiwaz avec sa mère que le rongeur de glands se révèlerait être le totem de son fils.

Ce jour-là, Kyn fut témoin d'un événement qui le surprit, le choqua, même. Surgissant des fourrés, parfois quittant une forme animale plus ou moins menue, des garçons entourèrent sa sœur, sourires aux lèvres. Seize ans était le plus jeune des âges parmi ces gredins druides, au nombre de cinq, qui lancèrent des remarques suintantes de perversion à l'égard de Raïa. La fille, bien qu'encore jeune, n'ignorait rien de la sexualité, et comprit ce qu'ils attendaient d'elle à l'instant où elle repéra la bosse sous leur pantalon. Et quand l'un d'eux porta la main à sa poitrine, elle réagit brusquement faisant sauter trois dents au responsable d'un coup de poing bien placé, et frappa avec férocité l'entrejambe d'un second.
Mais malgré les enseignements de leur père en guise d'entraînement, sans arme et encerclée, elle reçut à son tour un violent impact qui la projeta au sol. Elle voulut se relever, mais l'instant d'après, les trois brigands la maintenaient fermement. L'édenté, furieux, déboutonna son pantalon avant d'écarter les jambes de la petite druidesse.
Ce fut le dernier geste qu'il eut l'occasion d'accomplir de toute son existence.
Constatant la détresse de son homologue féminine, Kyn dégaina sa minuscule dague, et se laissa tomber de son perchoir, situé juste au-dessus du groupe de violeurs. Un instant après, la lame transperçait la nuque de l'instigateur, mettant un terme à sa vie autant qu'à ses pulsions.
Cette arrivée surprit le reste du groupe, et profita au jeune garçon, qui égorgea acheva d'égorger l'agresseur avant qu'ils n'ait pu réagir.
Reprenant à temps leurs esprits, les autres bondirent en arrière et deux d'entre eux se transformèrent. Un loup et un crocodile menacèrent la jeune fratrie, qui se composa, un instant plus tard, d'une renarde et d'un corbeau. Les trois autres garnements fuirent sans demander leur reste sitôt qu'ils virent le sang couler.

Kyn ne se rendit pas immédiatement compte de cette transformation. Il comprit juste qu'il venait de quitter le sol, qu'il demeurait plus longtemps que d'accoutumée sans toucher terre, et que ses bras semblèrent se gonfler d'air tout du long. Ses pieds griffus choppèrent l'un des globes oculaires du saurien, et lui arrachèrent proprement, tandis que son nez, désormais long et crochu, crevait le second.
Stupéfait par cette action, le chien fut si choqué qu'il ne put réagir avant que les mâchoires de la renarde ne se referment sur sa gorge, lui déchirant la carotide avec autant de simplicité que s'il s'était agi du cou d'un poulet.
Face aux meurtre de ses compagnons, le loup préféra renoncer à ses pulsions, et disparut dans la forêt, abandonnant Kyn et Raïa.
Frère et sœur, surpris, reprirent leur apparence humaine et constatèrent le sang qui les recouvrait de pied en cap. Raïa se mit à trembler et se réfugia dans les bras de son frère. Mais ce dernier ne montra ni remord, ni crainte.

Rentrant à Enoa, les adolescents furent accueillis par les gardes de la ville, alerté par le retour en pleurs d'un des jeunes de la ville, affirmant que les enfants Loktah devinrent des monstres assoiffés de sang qui les agressèrent sans leur offrir ne serait-ce qu'une chance de se défendre. En moins d'une heure, ils furent enchaînés et propulsés à coups de pieds dans une cellule, où ils passèrent toute la nuit.
Raïa, traumatisée par ses actions et terrorisée par les conséquences de celles-ci, pleura toute la nuit dans les bras de son frère, incapable de se reprendre. A l'inverse, l'autre prit conscience de l'aisance qu'il eut, alors qu'il n'appréciait que peu l'entraînement à l'épée et se montrait toujours aisément vaincu par sa sœur, à éliminer plusieurs de ses adversaires. Pourtant plus vieux et expérimentés que lui.
Tout venait de là : l'effet de surprise. La vitesse d'action, l'improvisation. En agissant de cette manière, en se fondant au sein du décor, en frappant depuis l'ombre, un gamin pouvait se montrer plus redoutable que n'importe quel soldat surentraîné. Et cette idée, enracinée en lui par plusieurs meurtres, ne cessa de croître au fil du temps, jusqu'à l'âge adulte.
Au petit matin, leur père débarqua dans leur cellule, défonçant presque l'huis d'un coup d'épaule, et il demeura figé, constatant son fils au visage inexpressif, et sa fille en larmes. Une seconde, et cette scène mit du baume au cœur du vieil homme, qui atteignait désormais les cinquante-cinq ans. Il serra ses enfants dans ses bras, puis les traîna au-dehors, jusque chez eux.
Leur mère ne leur offrit pas un accueil aussi chaleureux. Elle tempêta durant des heures sur ces actions, et ce ne fut qu'en apprenant la vérité de leur bouche _ quand Kyn profita d'un moment où elle reprit sa respiration _ qu'elle put comprendre la véracité des évènements. Mais tout n'allait pas forcément demeurer rose et beau pour les jumeaux : Des meurtres multiples, même commis pour se défendre, n'étaient jamais appréciés par les druides. Si leur père n'avait pas expressément demandé une audience à Galdor Fenril lui-même, qui le considérait comme un de ses plus proches conseillers (certains pourraient dire "amis", mais d'autres affirmeront qu'aucune amitié ne peut naître entre un roi et un de ses capitaines) afin d'obtenir la grâce pour ses enfants, leur évitant de finir leurs jours avec le nombre III tatoué sur leur avant-bras.
Par chance, malgré son caractère bourru et ses attitudes violentes, Drack partageait de nombreuses amitiés au sein de la noblesse comme de l'armée, et beaucoup connaissaient suffisamment les jumeaux pour affirmer qu'aucun des deux n'aurait pu assassiner d'autres enfants sans avoir une excellente raison de le faire. Quand la vérité se fit jour, le garnement colporteur de fausses rumeurs fut sévèrement puni, et écopa de la punition réservé aux atteintes aux personnes.
Mais malgré tout, la vie changea après cet événement. Drack y mit sa réputation en jeu et, pour faire contrepoids aux accusations, quitta l'armée pour prouver la confiance qu'il accordait à ses enfants. Ce geste en choqua plusieurs, mais convainquit le roi, qui l'autorisa à libérer les adolescents.
Drack renonça à la vie militaire, et prit donc sa retraite, y gagnant une généreuse pension d'ancien combattant et héros de guerre. Il n'y gagna que plus de temps en compagnie de sa femme et de ses enfants, bien qu'il regretta amèrement les combats et les batailles de haute volée, ainsi que les massacres qu'il pouvait allègrement provoquer chez l'ennemi.
Mais même en sachant cela, les deux enfants se sentirent... lésés. Frustrés. Savoir leur père écarté de la place qui fut la sienne, pour protéger ses enfants qui ne tuèrent que pour se défendre, alors que l'unique responsable encore en vie n'écopait que de peines mineures fit bouillir de rage leurs cœurs. Et il se mirent à travailler d'arrache-pied. Pour faire honneur à leur père, ils entrèrent à la caserne ensemble, dans le but de reconquérir l'honneur auquel leur père renonça volontairement pour eux.
Raïa n'eut aucun mal à se faire un nom, notamment au cours des combats. En huit ans, elle accéda au poste de sergent des fantassins, sous les ordres du capitaine Theib Olraf, qui occupait désormais l'ancien poste de leur père.
Olraf n'avait rien d'un mauvais bougre, mais Kyn ne sut jamais l'apprécier à sa juste valeur. En son for intérieur, il considérait que ce poste demeurait celui de son père, et que toute personne s'y trouvant ne faisait que voler une place imméritée.
Par ailleurs, le garçon ne manqua pas plus d'exploits : S'il brilla beaucoup moins au cours des combats, préférant user de subterfuges et de pièges retors pour vaincre ses ennemis, il se forgea bien vite une réputation de stratège hors-pair, dépassant même sa mère en terme de tactiques perverses.
Plutôt doué lorsqu'il s'agissait d'éliminer à distance, ce fut tout naturellement qu'il devint sergent des arbalétriers à tout juste 22 ans.
Il continua son ascension après la traque et l'élimination d'un groupe de bandits qui hantait les alentours d'Enoa, mais disparaissant toujours avant que les gardes n'aient pu intervenir. Kyn fit sensation en dressant un piège pourtant évident, mais auquel aucun druide ne pensa avant lui.
Alors qu'ils s'enfuirent dans les bois, les brigands tombèrent nez à nez avec une demi-douzaine de chimères affamées. Des créatures indomptables, bien sûr, mais grâce aux facultés de communications possibles entre druides et bêtes, Kyn parvint à les convaincre de s'entraider. Seuls deux bandits en réchappèrent, et ils se jetèrent aux pieds des gardes en suppliant pour qu'on les jette en prison.
Cet acte d'éclat acheva de dorer le blason de Kyn, lui permettant d'accéder alors au poste de Capitaine des Arbalétriers, laissé vacant depuis la disparition de ce dernier, quelques semaines plus tôt.
Depuis sa nomination, Kyn ne cessa de réclamer des audiences avec le chef des armées, pour des raisons connues de lui seul. Mais jusqu'à présent, aucune réunion n'eut lieu.


Famille :
-Drack et Deirdre Loktah : les parents de Kyn. Vieillissants, même si sa mère conserve sa beauté et ses traits de jeune fille malgré la quarantaine, ils vivent une vie de retraités nobles, si l'on peut dire...
-Raïa Loktah : La sœur jumelle de Kyn. Sergent des fantassins, excellente combattante et d'une loyauté inébranlable, voilà ce qui la caractérise.

Amis : ???

Animaux : Tous les animaux sont les amis d'un druide.

Objets de valeurs : /

  • III. Description


Caractère : Il est difficile de décrire avec précision le caractère de Kyn. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il s'agit d'un homme distant, voire glacial, qui ne révèle jamais ses sentiments à quiconque et observe toujours ce qui l'entoure avec un effrayant détachement. Un meurtre pourrait être commis à deux pas de lui qu'il ne réagirait pas, à moins qu'il ne se sente visé.
Mais, les avis diffèrent selon les personnes qui le côtoient. Selon ses hommes, le capitaine Kyn est un homme sévère et froid, mais jamais injuste. S'il venait à punir un de ses soldats, chacun savait la punition grandement méritée, mais aucun n'aurait jamais le cran de la contester, de peur de la voir doublée. De la même manière, il ne rabaisse jamais personne pour ses fautes, et chaque soldat est libre de parler et de confier son avis sur un ordre ou une mission.
Sa sœur et ses amis le définiront comme un être attentionné, bien que conservant une grande retenue lorsqu'il s'agit de laisser parler ses émotions. Il fait montre de douceur, mais également de sarcasmes, et aime à plaisanter avec ceux qu'il apprécie. Mais en terme de relations amoureuses, personne ne s'est jamais risqué à lui poser des questions sur ses conquêtes. Beaucoup le croient toujours puceau, d'autres affirment qu'ils pourrait prendre une centaine de prostituées sans jamais ressentir de fatigue, et les derniers, eux, prétendent qu'il y aurait eu davantage que de l'amour fraternel entre lui et Raïa.
En général, si cette rumeur parvenait aux oreilles de Kyn, le responsable pouvait être certain de repartir avec les siennes dans sa poche, à la recherche d'une nymphe apte à les lui recoudre.
A l'inverse, les autres capitaines et les supérieurs de Kyn le voient comme un individu insolent, toujours à vouloir prouver sa supériorité intellectuelle et à renverser les affirmations des autres grâce à ses déductions.
Dernière petite chose : Il semblerait que Kyn, s'il n'éprouve aucun sentiment particulier à l'égard du règne d'Ardiosis, montre de grandes réticences à considérer Afedia Fenril comme une reine digne de ce nom. Il n'a jamais donné de détails, mais ne s'est jamais révélé hypocrite au point de renier ses affirmations face aux nobles.
Mis à part cela, Kyn est un solitaire, qui prend plaisir à escalader bâtiments et arbres pour se retrouver à leur sommet, et profiter ainsi de la vue. Cela vient peut-être de son âme d'oiseau, mais d'autres supposent qu'en se retirant ainsi dans les hauteurs, le fils des Loktah se retire tout autant du monde des Hommes qu'il peut l'observer et glaner ses informations sans jamais être repéré.

Physique : Qui a dit que les capitaines des armées étaient tous de grands gaillards aux muscles saillants ? Ce n'est pas le cas de Kyn Loktah. Petit et plutôt frêle d'apparence, ses longs cheveux noirs tombent sur ses épaules, marquant d'autant plus le contraste avec sa peau pâle, pourtant marquée par la barbe naissante. Sa beauté de jeune homme se révèle pourtant obscurcie par son regard. Ses yeux aux iris dorés semblent toujours vous fixer, comme si vous n'étiez qu'un futur repas dans le bec du prédateur ailé qu'il est.
Et vu qu'il ne cille que rarement, cette impression s'en trouve considérablement accrue, et beaucoup, même les plus forts et les plus valeureux des soldats, ont parfois du mal à le regarder en face.
Affectionnant particulièrement le noir, les vêtements de Kyn demeurent sobres, même pour un capitaine. D'autre part, il ne porte jamais d'armures. Tout au plus des brassards et des jambières de cuir, ainsi que des gants de cette même matière, mais il répugne à porter du métal, car il considère que celui-ci ne fait que le ralentir.

Taille : 1m71
Poids : 64 kgs


  • IV. Hors RPG

Un petit mot sur vous ? Euh... Mangez des pommes !
Comment avez vous connu le forum ? Par un top rpg. Il se trouve que je m'ennuie un peu ces temps-ci, et sur les conseils d'un ami, je me suis dit : "Pourquoi ne pas me remettre au RP ?".


Dernière édition par Kyn Loktah le Mer 6 Mar 2013 - 20:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Kyn Loktah - Druide   Kyn Loktah - Druide EmptyDim 3 Mar 2013 - 0:54

Bonjour!

Je passe simplement pour dire que nous ne t'avons pas oublié et que ta fiche sera bientôt commentée. Smile Merci de ta patience!

L'équipe.
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MessageSujet: Re: Kyn Loktah - Druide   Kyn Loktah - Druide EmptyDim 3 Mar 2013 - 13:27

Je patiente, je patiente... C'est difficile, mais je tiens le coup... Surprised
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MessageSujet: Re: Kyn Loktah - Druide   Kyn Loktah - Druide EmptyMar 5 Mar 2013 - 17:54

Nous voilà enfin ! Merci de ta patience.

Nous nous sommes penchées longuement sur ta fiche et avant de la commenter, nous aimerions en discuter avec toi. Nous trouvons ton niveau de jeu un peu juste pour un poste de l'importance d'un Capitaine et nous souhaitons te proposer de changer la fonction de ton personnage pour celle de sergent.

Si tu es d'accord, alors nous commenterons en détail ta fiche.
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MessageSujet: Re: Kyn Loktah - Druide   Kyn Loktah - Druide EmptyMar 5 Mar 2013 - 19:01

Un peu juste ? Shocked
Première fois qu'on me dit ça... Sad

Bon, ceci dit, ça fait quand même un moment que je n'ai pas fait de RP, donc j'ai dû perdre un peu en pratique depuis, c'est logique.

Et, oui, ça ne me dérange pas de repasser au rang de sergent. Faudra juste que je remanie un peu l'histoire, mais à part ça, pas de problème. Kyn Loktah - Druide 740179
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MessageSujet: Re: Kyn Loktah - Druide   Kyn Loktah - Druide EmptyMer 6 Mar 2013 - 19:26

Très bien, voici donc nos remarques :

  • Le commentaire à côté de ton camp est à retirer s’il te plaît!

  • Citation :
    On disait de lui qu'il aurait pu chevaucher un dragon furieux, ou prendre une sirène tout en restant insensible à ses charmes meurtriers.

    Les dragons n'existent pas sur le Gwendir. ^^

  • Citation :
    Bien entendu, le mari se trouvait présent audit repas. Pris à leurs propres pièges, les pauvres diables se voyaient alors proposer un marché : Servir la caste des druides dans des endroits reculés, là ou personne n'aimait se rendre, ou accomplir des tâches effroyablement humiliantes. Ou alors, jouer la propriété de Deirdre, la belle épouse, dans un duel à mains nues contre Drack.

    Ça me semble un peu exagéré, surtout que la femme, qui est noble, doit se faire courtiser par d'autres nobles... Je vois mal les prétendants être forcés à servir la caste des Druides ou à accomplir des tâches humiliantes pour ça, quoi. XD Le père peut les défier et leur faire peur, mais juste au point de réussir à les chasser loin de sa femme, pas de faire d'eux de simples servants…

  • Lors de l'épisode du viol de Raïa, il me semble que Kyn met pas mal de temps à réagir, quand même. De plus, le passage où il tue tout le monde fait un poil trop grosbill. À atténuer, donc…

  • Citation :
    Si leur père n'avait pas expressément demandé une audience à Galdor Fenril lui-même, qui le considérait comme un de ses plus proches conseillers (certains pourraient dire "amis", mais d'autres affirmeront qu'aucune amitié ne peut naître entre un roi et un de ses capitaines) afin d'obtenir la grâce pour ses enfants, leur évitant de finir leurs jours avec le nombre III tatoué sur leur avant-bras.

    Galdor n'était pas Roi à ce moment-là, c'était Faldora qui régnait sur les Druides.

  • À partir de l’épisode du viol jusqu’à la fin de l’histoire, la fiche serait à retravailler. J’ai l'impression qu'il y a beaucoup d'incohérences (par exemple, on dirait que Kyn arrive dans l'armée comme un cheveu sur la soupe alors qu'il aurait dû commencer son entraînement bien avant). Je ne suis pas certaine que tu aies bien compris la chronologie et le contexte du forum (surtout qu’au début de ta fiche, lorsque tu mentionnes la position de ton personnage dans le conflit, tu avoues toi-même ne pas être certain…). Tu le mentionnes un peu dans ton caractère, mais cela ne me semble pas suffisant. Je te suggère donc de réécrire ce passage de ta fiche en te référant aux différents sujets concernant le contexte. Je pense que le sujet Prophétie Nordique pour les nuls te sera utile, tout comme Systèmes Nordiques.

  • Tu parles beaucoup du personnage Theib Olraf, mais as-tu contacté le joueur avant d’écrire tout cela?

  • Ton avatar n'est pas à la bonne taille! Il faut le redimensionner et copier le lien dans Lier à partir d’un autre site. Si tu as du mal à le mettre à la bonne grandeur, tu peux demander de l’aide dans la section Graphisme.

  • Détail de mise en forme, mais merci d’espacer tes paragraphes pour une lecture plus agréable!


Voilà! Merci de mettre les modifications en gras pour qu'on puisse bien les repérer! Préviens-nous lorsque tu auras modifié ta fiche! ^^
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Kyn Loktah
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MessageSujet: Re: Kyn Loktah - Druide   Kyn Loktah - Druide EmptyVen 8 Mar 2013 - 11:01

Eh bien, j'avais commencé la correction de ma fiche, mais... Malheureusement, j'ai été la victime d'une grosse crise de flemmingite aigüe entre-temps. Je n'arrive pas à me remettre au travail de correction, et comme je n'aime pas faire patienter indéfiniment les autres, je préfère vous prévenir.
Je ne suis vraiment pas sûr de parvenir à reprendre ce personnage, donc je vous laisse libre d'en faire ce que vous voulez.

Encore sincèrement désolé pour le faux espoir... Kyn Loktah - Druide 22998
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Mirage
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MessageSujet: Re: Kyn Loktah - Druide   Kyn Loktah - Druide EmptySam 9 Mar 2013 - 9:18

C'est noté.
Merci d'avoir prévenu.
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MessageSujet: Re: Kyn Loktah - Druide   Kyn Loktah - Druide Empty

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