Mancinia était toujours vêtue de son armure or et bleue, une armure qui était le symbole de l'armée Amazone. Qui plus est, elle se devait de la porter dans le palais, puisqu'elle était Capitaine depuis deux semaines maintenant. La jeune femme traversait le palais d'un pas assurer et déterminé mais sans aucun but précis, juste parce ce qu'elle se devait d'être là, disponible pour ses hommes et pour sa Reine Idril Calafas, qu'elle avait rencontrer une semaine auparavant. D'ailleurs, Mancinia était bien fière de la servir tout comme elle avait servit Ardentia en tant que Soldate. La jeune femme avait en réalité remplacée Idril à son poste dès que la disparition d'Ardentia avait été officialisée. Unique héritière du trône, la jeune femme avait été toute désignée pour assurer la succession de sa mère et avait donc dû abandonner son grade de Capitaine de la Cavalerie Lourde pour celui de Reine et Elea Faldor avait nommée Mancinia à se poste, qui plus est, la coïncidence voulu que Mancinia et Idril s'étaient rencontrées lors d'un entraînement, comme si Freyja voulait les réunir pour en faire de bonne amie. Ah ! Quelle idée ! Mancinia saluait brièvement ceux qu'elle croisait sur son chemin comme si ils ne l'intéressaient pas.

La jeune femme s'était accoudée sur un des balcons surplombant les jardins royaux, fixant de son oeil valide les nuages noirs et menaçants qui grondaient au lointain, le vent frais lui fouetta le visage. Un orage se préparait, la guerre aussi. Tout semblait incertain et la peur lui nouait le ventre, une peur qu'elle n'avait jamais connue. Mancinia posa la main sur son épée pour s'assurer qu'elle était bien là, prête à la défendre. Derrière elle, les servantes vaquaient à leurs tâches quotidiennes dans la joie et la bonne humeur. Mais l'habituelle humeur joyeuse que Mancinia abordait l'avait quelque peu quittée aujourd'hui, son sommeil avait été relativement troublé par des rêves sinistres et elle s'était levée avec peine alors qu'elle aurait pût continuer à dormir, sa fille contre elle. La neige avait recouvert le sol et un gros flocon blanc se posa sur son nez, elle le chassa d'un souffle. Ce paysage couvert de poudreuse était magnifique, la capitale était déjà animée de bazars en tout genre qu'elle distinguait d'où elle était. Certains hommes se lançaient dans des plaisanteries alors que l'odeur du charbon de bois incandescent se répandit près du palais. Il fessait un froid perçant et terrible cette année où bien s'était elle qui n'était pas prête ?

Mancinia dégaina son épée et la fixa de son iris bleuté, le visage grave. Son pommeau en argent finement sculpté reflétait la lumière des feux environnants. Au bout de la garde, une pierre bleue en cristal d'ambre les reflétait également dans une symphonie étrange. Un dragon était gravé là ou la lame rejoignait le pommeau. L'épée était légère et maniable à la perfection, on aurait dit qu'elle avait été conçue spécialement par apports à ses mouvements. La lueur dans son oeil reflétait encore les mêmes inquiétudes, celles où Idril n'avait pas vraiment sût la rassurer. La Reine l'avait mise en garde sur son devoir, patrie et famille. Certes, sa fille resterait ici si elle devait partir sur le front, mais sa famille était nombreuse et pour la plupart, deux de ses soeurs et son frère étaient encore en bas âge. Pas bien évident pour une soldate sans parents et presque sans famille...Qui s'occuperait d'eux durant sa prochaine absence ? ...

Mancinia devait bien être la seule Capitaine dans la capitale actuellement, les autres devant défendre les frontières du territoire. La Cavalerie Lourde n'intervenait qu'en cas de grande bataille, là où la Cavalerie Légère avait besoin de soutien et d'armes lourdes pour combattre. En temps de siège pour le dire ainsi...Puis, ses pensées allèrent vers Murtan, qui n'était plus là non plus, partir depuis des mois là où elle ne pouvait le suivre. Mais son alliance restait sur son annuaire, comme si elle ne savait pas se séparer de sa moitié, dû moins pour le moment. Elle soupira en rengainant son épée. Si une guerre se préparait les Amazones pouvait compter sur leur allié de toujours, les Ombres. Quand aux humains, elles ne les avaient jamais vraiment apprécié mais cela ne signifie pas qu'ils sont tous mauvais et les autres peuples ?

Mancinia soupira et entonna une douce mélodie. L'orage était presque sur eux.

L'horizon me montre,
Que le monde change.
Le paradis devient ténèbre,
Les dunes se dressent sur la lumière.
Une femme tombe,
Et montre la lumière !

[C'est pas terrible désolée, je ne savais pas quoi mettre T.T]

Il était bien rare que le roi l’envoyait, lui, en terre si lointaine, mais parfois il valait mieux envoyer un homme de confiance, du moins c’est ce qu’osait espérer Arael. Il ‘était pas impossible que le roi l’ait envoyé si loin pour simplement l’éloigner, pour ne pas entendre ses conseils, ni ses dires, mais il en doutait grandement car les années passées lui avaient accordé l’écoute et la confiance du monarque des Ombres et cela il n’en douterait pas une seconde sauf si cela se montrait dans des actions claires.

Non, il y avait sûrement autres raisons de l’envoyer si loin de sa mère patrie, mais le jeune homme, encore un peu innocent, ne la voyait vraiment pas, alors qu’il se promenait dans les rues de Eralo. Il avait parcouru la distance à cheval, mais dans ses belles montagnes il n’avait pas ressenti le froid de cette façon, l’hiver était encore qu’une vague rumeur, mais en voyant le paysage recouvert de blanc et en sentant ces doux flocons froids sur sa peau douce, il le savait. Il savait que l’hiver était aussi à leur porte et cela serait vraiment une époque et une guerre difficile.

Les rues de la capitale des amazones étaient bien solitaires, et il y avait quelque peur qui régnait mais il sentait surtout les regards lourds posés sur lui. Quoi qu’avec sa cape bien placée sur son corps et serrée contre lui, on aurait presque pu croire une femme, c’était ses longs cheveux bourgognes qui le trahissaient, ses origines le trompaient, comme toujours, mais il avait à tous le moins trouvé refuge, ne restait qu’à trouver ce vendeur. Ce fut chose faite rapidement, moins d’une demi journée passée sur cette mission et il avait obtenu le parchemin caché grâce à une ‘modique’ somme d’argent, mais il se sentait beaucoup plus léger, et pauvre, après cet achat forcé.

Il était dans le palais dans le temps de le dire, il avait suivit le marchand jusqu’à la bibliothèque royale, en expliquant la situation aux gardes présent, il eut le droit de recopier quelques passages spécifiques de livres qui aideraient certainement le roi à comprendre quoi que ce soit dans le parchemin qui lui était envoyé, mais le jeune homme ne l’avait pas ouvert, ce n’était ni sa place ni son rang. Une fois la retranscription terminée, il se mis à déambuler dans les couloirs du palais, comme l’Ombre qu’il était, plutôt fasciné par cette culture militaire plutôt différente de la leur.

Le jeune homme frissonna en sentant un orage se préparer, il devrait probablement rester entre les murs du palais le temps qu’il ne se calme de peur d’abîmer ses retranscription ou pire encore. Il regarda par l’un des larges balcons, se tenant dans son entrée. Il y avait une femme qui s’y tenait, elle regardait une arme, puis se mise à chanter, cela le fit frissonner, être en face d’une amazone serait déjà assez gênant… et intimidant! Il n’avait pas besoin que ce soit une combattante, mais en voulant se retourner il fonça dans un page, visiblement, qui fut tout gêné et se reprit pour partir presque à la course, mais il savait que la jeune femme se retournerait, et que dirait-il rendu là?

Arael tourna la tête pour regarder la guerrière, l’air surpris et aussi piteux, il ne voulait pas s’attirer plus d’ennuies, mais il était trop tard alors il se retourna lentement pour la regarder, tenant entre ses bras trois étuis à parchemin, l’air d’un enfant pris au dépourvu.

- « Euh… »

Mancinia afficha une expression de surprise lorsqu'elle se retourna pour voir qui était la personne qui venait à sa rencontre. Elle ne s'attendait certainement pas à voir un homme, un Ombre qui plus est en ces lieux si rarement fréquenter par les autres races du Gwendir. La jeune femme resta un instant bête en ce rendant compte qu'elle venait de penser aux Ombres, les dieux ce joueraient - ils d'elle ? Mancinia n'avait presque jamais vu d'Ombres, ils étaient si rares. Le jeune homme qui se dessinait devant elle avait de ravissantes petites oreilles pointues, des cheveux bourgogne ou noires, elle ne saurait le dire. Mancinia l'aurait presque comparée à une femme, mais quand même ! Il n’est pas très musclé mais il était vêtu d'un pantalon de cuir noir et souple, ses bottes elles - aussi en cuir enserraient étroitement ses pieds et ses chevilles. Il ne devait pas être un guerrier du Roi Morzan mais un quelconque noble elle en était sûre. Tout deux ce fixèrent avec surprises.

- Euh...

Mancinia frissonna face à cette voix profonde. Mais sa surprise laissa place à sa façon d'être. L'air qu'il affichait faillit lui provoquer un fou rire qu'elle maîtrisa rapidement.

- Ne me regarder pas comme ça, je ne vais pas vous sauter dessus.

Mancinia resta là, droite comme un poteau, le visage affichant un sourire mais figer comme la glace, ne lui ferait - elle pas peur comme ça ? Elle ne voulait pas offenser un Ombre, se serait mal vu. Par ailleurs, les temps peu paisibles qui se profilaient à l'horizon étaient également une motivation de plus pour la jeune femme à rester discrète et droite en compagnie d'un éventuel allié. Servir sa patrie et en premier sa Reine. Mancinia cligna des yeux en le dévisageant quelque peu involontairement, puis, elle remarqua qu'il tenait trois étuis à parchemin. Venait - il consulter la bibliothèque royal où l'avait - il déjà fait ?

- Je peux vous aider ? Vous me semblez perdu en cette endroit inconnus.

Mancinia pencha légèrement sa tête sur le côté et s'avança doucement vers cet Ombre. Ce trouvant à quelques mètres de lui, le vent soufflait dans ses cheveux et son dos, la faisant frissonner. L'orage grondait dorénavant au dessus d'eux, il n'y avait pas encore de tonnerre mais les éclairs allaient et venaient dans une danse obstinée. Les idées de Mancinia se chamboulaient dans sa tête. Après quelques instants sans bouger, Mancinia resta murée dans le silence saisi d'un vague malaise. Les éclairs ne cessaient de vaciller en éclats déchiquetés puissant qui la firent sursauter tant ils semblaient violents. Mancinia tenta d'apaiser ses muscles crispés et de se détendre car la journée et la soirée avaient été oppressantes, très calme et inquiétante. L'obscurité bienveillante qui régnait sur le palais avait calmé le jeu, mais tous semblait surnaturelle aux yeux de la jeune femme...Les goûtes clair noircie par la nuit ambiante sans parler des flocons glacés. Des grondements au loin montrent le bout du nez du véritable orage. Mancinia se retourna ensuite vers l'inconnu, il semblait trembler où était - ce son imagination ?

[Rah, mais c'est nulle, je commence déjà à rouiller ! Mais que dire ? Je n'en sais rien ! Désolée T.T]

Arael était surpris et il sursauta lorsque la jeune femme parla, mais il tenta de se calmer en serra plus fort les parchemins qu’il avaient entre ses bras croisés. Lorsqu’il secoua la tête sa capuche tomba par le fait même. Il soupira lourdement encore une fois mais se demanda quoi faire surtout parce qu’il savait que cette femme était une guerrière et lui non. Il était faible et il le savait, mais il ne pensait pas se trouver en terres hostiles, il avait été accueilli avec suspicion mais maintenant les choses étaient plus calme et les gens étaient au courant de sa présence, alors avec de la chance peut-être que sa petite visite serait facilement justifiée.

Il regarda le sol un instant, comme un enfant pris au dépourvu, il était ainsi, mais préférait ne pas se montrer comme une menace. Il savait que les Ombres ne se retrouvaient pas souvent en ces terres et c’était peut-être à cause de sa demi-nature que le roi avait décidé de l’envoyer en cet endroit, ainsi les doutes planeraient peut-être moins, mais aussi ce n’était pas écrit dans son front que c’était un Ombre, pourtant dans son visage il y avait quelque chose d’irrémédiablement ‘ombresque’.

Avec la tête baissée, ses cheveux tombaient devant son visage, lui donnant un air presque triste mais après une longue inspiration il releva la tête pour regarder la femme devant lui dans les yeux tout en prenant un pas de recul, elle l’intimidait un peu, il n’était pas habitué de se faire regarder de cette façon mais surtout il n’avait pas l’habitude de se retrouver dans un endroit qu’il ne connaissait pas.

Arael sursauta avec le son d’un éclair et du tonnerre beaucoup plus proche du palais que les précédents. Il se trouvait un peu stupide mais il n’avit pas de raison de se forcer pour faire une bonne impression.

- « Je euh… »

Il était hésitant et se trouvait vraiment stupide. Il la regardait toujours mais cette fois il la regarda de la tête aux pieds, sans vraiment sembler insistant. Il lui sourit doucement et hocha de la tête, bien content que cette femme ne lui veuille pas de mal. Au moins ça.

- « Je suis désolé, je ne voulais pas vous.. huh.. vous surprendre, mais peu importe.. ça va c’est juste que j’étais à la bibliothèque et j’allais partir mais il fait gris et mon auberge est plus loin sur la route principale. » Il parlait doucement malgré sa voix très profonde. « Je me suis dit uqe je pourrais visiter le palais en attendant que ça passe. »

Mancinia ne savait si lui aussi ce sentait stupide dans cette situation. Mais la peur lui nouait le ventre, cet orage lui faisait peur sans trop savoir pourquoi en vérité. L'Ombre serra un peu plus ce qu'il tenait dans ces bras, cela arracha un large sourire à la jeune femme.

- Ne soyez pas si crispé ! Je vous l'ai dit, je ne vous ferais aucun mal. Et puis les Ombres et les Amazones sont des alliés de longue date, n'est - ce pas ? A moins que vos intentions soient malsaines, vous n'avez absolument rien à craindre de moi.

La tête baissée et ses cheveux tombant devant son visage, Mancinia eut l'impression que lui aussi était triste, peut - être pas la même tristesse qui entourait son coeur, mais triste quand même. Ensuite, il la regarda dans les yeux. Ce qui la surprit quelque peu est le fait qu'il recula : était - elle si impressionnante que ça ? Mancinia s'avança un peu plus, si il fallait ça pour le convaincre de sa bonne foi envers lui, elle n'hésitait pas. Le calme les entourait. Le vent effleurant encore et toujours ses cheveux. La sueur sur les flancs de son hongre. Sa poitrine soulevée par ses lentes inspirations...La pluie se faisait plue drue et imbiba l'air d'une fraîcheur glaciaire, rappel du féroce hiver actuel. Ses réflexions l'abandonnèrent aux ténèbres de son esprit, cette prison glacée, murmurante, où elle ne trouvait aucun répit. Des embryons de solutions, de problèmes, d'équations absconses s'arquaient autour de ses neurones, la plongeant dans une mer emplie de chiffres mais ôtée de résultats. Un sourire se forma une nouvelle fois sur son visage blême, ce qui aurait pût enchanter un homme. Mancinia avait besoin d'une chose : ce changer les idées. Cet inconnu pourrait sans doute l'aider ? Son idéologie était tellement brisée ombres de la guerre et du sang. Mancinia avait besoin d'écoute. Mais avant de faire n'importe quoi, autant poser les bonnes questions :

- Mais avant toutes choses, je pense que des présentations s'imposent, non ?

Mancinia lui tendit généreusement la main :

- Je suis Mancinia Neflyr, Capitaine Amazones des Cuirassiers.

L'orage éclatait, le vent ce fit de plus en plus insistant, les nuages noirs en ce début d'après - midi rendait l'atmosphère pesante, comme si quelque chose allait exploser dans un quelconque antre infernal. Mancinia s'enveloppa rapidement dans sa cape, elle qui pourtant était habituée au froid des Plaines de Fazor ressentait celui là plus violement que jamais. Les mots de la Reine Idril Calafas résonnait dans son crâne, quitter sa fille et partir loin comme si elle l'abandonnait : sa peur était que sa fille la déteste. Tremblante de froid, elle murmura à l'encontre de son interlocuteur :

- Si je puis me permettre, que diriez - vous d'aller ce mettre au chaud dans l'un des coins du palais, si vous n'y voyez pas d'inconvénients ?

[Je suis rouillée, s'est clair sur et certain T.T]

Un sourire se dessina enfin sur ses lèvres. Le jeune homme hocha lentement de la tête avant de s’incliner poliment, ignorant la main tendue vers lui. Il connaissait les formalités de base, ayant vécu dans un palais pendant quelques années. Il ne se sentait pas très à l’aise entre tous ces gens mais il avait finit par s’habituer avec la fonction qu’il avait maintenant, il devait s’habituer à avoir une certaine aise face aux gens de différents statuts.

- « Enchanté mademoiselle Neflyr. Votre réputation vous précède, si je puis dire ainsi… » Il hocha de la tête avec son doux sourire, l’air presque enfantin et il n’y pouvait rien, mais il finit par soupirer en regardant le ciel, peu à l’aise à se promener sous le ciel grisonnant et la pluie. « … je me nomme Arael Itephan, je n’ai pas vraiment de profession ni de titre, mais je suis ici en mission pour mon roi. »

Il regarda par-dessus son épaule pour voir le couloir puis le ciel qui s’assombrissait et il hocha de la tête avant de se tourner dos à elle pour retourner au chaud dans le bâtiment, incapable de vouloir sortir, mais en enlevant sa cape il mit ses parchemins dans son sac afin de les protéger du vent et des intempéries mais aussi pour ne pas les montrer à tout le monde, il ne volait pas passer pour un voleur en ce moment, il avait déjà assez de problèmes comme ça.

Arael la regarda pensivement un instant alors qu’il se perdait dans ses pensées Il serait bien content de dire à son roi qui il avait rencontrer pendant une visite qui devait être plate et vraiment sans évènement. Mais il espérait bien que tout aille bien.

- « Je serais plus qu’heureux de... d’aller à un endroit plus calme.. je n’aime pas beaucoup les orages, ça me rappelle de mauvais souvenirs. » Il lui sourit doucement en penchant la tête sur le côté. « Et je sais que nous sommes alliés et je vous assure que je n’ai –aucune- mauvaise intention! »

[Rah ! Mon dernier message à été supprimer comme je le craignais, c'est pas ma faute T.T ! Je dois tout réécrire argh ! Mais tu as dû attendre une semaine encore pire T.T bon je me force T.T Désolée que ce message soit court, je suis é-p-u-i-s-é-e ]

Le vieil Ombre ne semblait pas à l'aise face à elle, parce qu'elle était une femme ? Malgré ça, il lui sourit et enfin, elle apprit son nom : Arael Itephan. Un très beau nom, quoiqu'il paraissait étrange aux oreilles de la jeune Amazone, sans dote parce qu'elle n'était guère habituer à ses noms venant de terres lointaines. Ainsi que le fait qu'il fût en mission pour Morzan Terinfiel, le Roi des Ombres, aussi, elle resta très discrète sur la question même si sa curiosité était piquée à vif :

- Je ne doute nullement de vos paroles, dit Mancinia d'un ton paisible.

Le vent la gênait maintenant, elle en avait plus qu'assez de sa colère qui n'était guère justifié. Un coup de tonnerre manqua de la faire hurler contre les éléments qu'ils feraient mieux d'arrêter de ce plaindre contrairement à eux pauvres mortels. L'Ombre semblait de plus en plus mal a l'aise et avoua à Mancinia qu'il n'avait jamais aimé les orages qui lui rappelaient de mauvais souvenirs :

- Je n'aime pas les orages aussi violent que celui - ci...

Les lumières que rependaient les torches déclinaient à cause du vent féroce qui régnait au dehors. La jeune femme ne pût s'empêcher de sourire quand Arael lui affirma qu'il n'avait aucunes mauvaises intentions à son égard :

- Très bien, je pense que nous sommes deux sur ce point.

La jeune Amazone réfléchit. Arael voulait se faire discret dans cet endroit inconnu et cela n'était guère un tors.

- Mais que diriez - vous d'allez dans les casernes Amazones, à cette heure, elles doivent être désertes où vraiment peu fréquenter. Si vous voulez la discrétion au palais, je pense que c'est le seul moyen.

Le jeune homme ne semblait certes pas à l’aise mais qui l’eut blâmé, il se trouvait en terres inconnues, en présence étrangère mais pas hostile, et un orage déchirait le ciel. Sa peur des orages remontait à loin et elle se trouvait tout à fait inexplicable dans sa vie, mais il ne pouvait pas savoir, enfin c’était souvent ce que lui disait son père. Ses yeux firent un rapide détour vers les grandes fenêtres et il hocha lentement de la tête pour se tourner dos à celles-ci, ne voulant entendre l’orage gronder dehors, voir les arbres danser dans le vent fort, surtout il ne voulait pas voir les éclairs déchirant le ciel.

C’est avec une promptitude très calculée qu’il replaça la capuche sur sa tête, cachant encore une fois ses longs cheveux bourgogne et donnant l’impression qu’il n’était guère plus qu’une innocente pucelle, il sourit doucement en jetant un coup d’œil vers Mancinna, avec un air doux sur son visage presque enfantin et pourtant si fin.

- « Je déteste personnellement les orages, ils m’ont toujours fait un peu peur… » Arael n’était pas un soldat, il n’avait aucun besoin de sembler sans peur et sans reproche. Il connaissait ce côté de lui et il savait que laissé à lui-même sur la plaine, il n’aurait probablement pas survécu à la nuit. « Je préfèrerais bien rester discret, malgré que nos peuples soient alliés, je doute que ma présence en ville ne soit très appréciée et je ne comptais pas me faire remarquer outre mesure, vous comprenez… »

Sa voix s’était faite très douce mais il avait fait quelques pas pour revenir vers le couloir, il ne comprenait pas ce qui se passait mais il finit par hocher de la tête avec un sourire. Il ne se sentait pas à l’aise mais il était bien conte de ne pas être seul, même dans l’auberge il aurait été pris de court, sans savoir quoi faire, avec personne à qui parler, c’était bien dans des instants comme ça qu’il ressentait la solitude d’être loin de chez lui.

- « Je vous suis, je ne connais pas cet endroit, en fait c’est la première fois que je visite cette ville, encore heureux de ne pas m’être perdu! »

[Je m’excuse! Je sais que ça a été long et que c’est court et nul, j’ai eu une semaine horrible et elle n’est pas tout à fait finie, mais je fais mon possible!!! ^^;;;;]