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Auteur | Message |
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Mazarroc DranorGwendirien
Nombre de messages : 66Age : 24Clan : OmbreFonction : SoldatDate d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Rencontre fortuite Sam 6 Déc 2008 - 15:36 | |
| [Bon je vais essayer d'écourter un peu car là je suis parti pour faire long ^^, je mets le début pour que ça fasse moins gros d'un coup] 11ème semaine de l'an 835, Jour 4, fin d'après-midi Cela faisait près d'une semaine que ce curieux événement dans la forêt a proximité de Chyrash s'était déroulée. Une fois séparé de sa compagne de quelques heures, il avait pris la direction du village humain le plus proche qu'elle lui avait désigné.
Arrivé sur place, il n'avait trouvé qu'un petit bourg ne comprenant qu'une seule auberge où il alla bien sur quêter quelques renseignements sur les évolutions actuelles des rapports inter-raciaux afin de se faire une idée des mouvements qui pouvaient s'opérer au sommet. Malheureusement, les habitants ne voyageaient que peu et il ne put donc récupérer beaucoup d'informations. Il apprit tout de même qu'apparemment des contestations s'étaient élevées contre la prise de pouvoir d'Ardiosis Bennefoy et ce principalement à cause de la disparition soudaine des anciens dirigeants. Mais tout ceci lui apporta surtout de nouvelles questions auxquels on ne pouvaient ou ne voulaient pas lui répondre. En effet, ils semblaient voir d'un mauvaise oeil l'étranger qu'il était surtout qu'au vu de la réaction des ses assaillants face à ces origines, il avait pris ces précautions en se couvrant d'une ample cape. Il ne resta qu'une nuit et le lendemain demanda la direction d'un village où il pourrait trouver des voyageurs. Le tavernier le regarda de travers, il devait se poser des questions sur l'honnêteté de cette individu qui lui faisait face : un homme mystérieux qui posait de drôles de questions et qui armé voulait trouver des voyageurs ; mais il sembla que le sourire affiché par Mazarroc dissipa quelques peu ses doutes car il finit par lui indiquer une bourgade du nom de Prais servant de carrefour commercial. D'après les dires du tavernier, plusieurs marchand ambulant avait logé chez lui et lui avaient décrit Prais comme un bourg bien animé ou les contacts étaient faciles. Mazarroc l'avait remercié puis payé et s'en était allé balluchon sur l'épaule vers sa nouvelle destination.
Comme à son habitude, il préféra s'y rendre pas voie forestière pour éviter des rencontres infortunes. De plus, il se dit que ça lui permettrait de refaire quelques provisions tant au niveau des baies et des champignons qu'au niveau de la viande car n'ayant que peu d'économie et les prix étant à son goût trop onéreux, il n'avait pratiquement rien acheter depuis le moment où il avait quitté ses compagnons et par la même occasion son village natal.
Il marcha deux jours durant en s'arrêtant régulièrement pour étudier la faune et la flore locale ainsi que pour remplir sa besace de toutes sortes d'aliments dont parfois il ne savait dire s'ils étaient comestibles mais il pourrait toujours demander de plus ample information une fois arrivée à destination. Au petit matin du deuxième jour alors que le soleil faisait de nouveau son apparition après plus d'un jour de pluie continue, il se tourna vers cet astre rougeoyant et aperçu au loin la fumée caractéristique d'un village animé. Il savait que le moment le plus approprié s'il voulait discuter avec les commerçants du coin, était la fin de matinée lorsque le nombre de clients diminuait et qu'il fallait tout de même écouler son stock. Il pourrait d'ailleurs par la même occasion faire de bonnes affaires surtout si comme il le soupçonnait la concurrence était très présente.
Il vagabonda durant toute la matinée autour du village afin de se trouver un endroit ou dormir car il préférait utiliser sa bourse à des fins plus nécessaires. Il finit pas trouver un abri naturel composé dans le creux d'un arbre légèrement en retrait de la route et à distance respectable des habitations ce qu'il lui permettrait d'éviter tout dérangement. Une fois son repère brièvement aménagé, il prit la direction des clameurs qui indiquait sans nul doute la position des étales.
Prais se trouvait être un petit village enchâssé dans une vallée entourée de collines verdoyantes qui sous l'effet de l'humidité et du soleil de midi éblouissaient légèrement les yeux. Malgré sa taille réduite, le village semblait doté d'une grande animation dû principalement aux nombres impressionnant de caravanes qui s'étaient agglutinées autour du bourg. Arrivé au marché, il put constater la grande variété de produits qui y était proposée mais surtout le petit nombre de clients et ceci lui mit de l'entrain : il pourrait enfin savoir ce qui se tramait en haut lieu depuis déjà presque 3 semaines. Il déambulait au milieu des étals quand il fut interpellé par une petite fille : Hey hey m'sieur, pourquoi vous gardez votre cap, les nuages sont partis. Mazarroc baissa la tête vers la gamine et laissa s'échapper d'entre ses lèvre un léger rire. Mais alors qu'il allait répondre, ils furent rejoint précipitamment par une femme qui agrippa la fille et n'ayant pas encore repris son souffle. Ho ... Excusez-moi. Reprenant son souffle et s'adressant désormais à sa fille d'une voix douce mais ferme. Allez vient, laisse cet homme tranquille. Se tournant vers la jeune femme : Laissez, ça ne me dérange pas du tout et faut avouer que votre fille a raison. Répondant à ses propos, il enleva sa cape qu'il fourra dans ses affaires puis il poursuivit. Elle allait s'éloigner mais s'arrêta et se tourna vers lui quand elle l'entendit lui parler. Je vous demande pardon mais connaîtriez-vous une personne ayant une vaste connaissance des remous actuels au sein des sept royaumes. Réfléchissant à la situation, il se reprit aussitôt.Heuu ... excusez ma brusquerie et mes mauvaises manières. Dit-il un peu penaud.
Bonjour, je m'appelle Mazarroc Dranor et je suis venu dans ce village sous les conseils du tavernier de Rastan afin de trouver une personne avec qui discuter des mouvements actuels qui semblent quelque soit peu ébranler le monde.
[i]La jeune femme le dévisagea un peu instant puis alors qu'elle s'apprêtait à répondre, sa fille la devança.Mon père voyage à travers le monde entier et connaît plein d'histoires, il m'en raconte parfois le soir avant d'aller dormir. Mais ... Vous avez une drôle de tête, il vous ait arrivé quoi ? Les enfants on toujours l'art de surprendre alors leurs propos direct. Maza entra dans un silence troublé alors que la mère affichait une expression de contrariété et ce fut elle qui rompit le silence en réprimandant sa fille.C'est pas une façon de s'adresser aux autres, excuse toi tout de suite. Mais ... Elle baissa la tête, croisa les bras sur sa poitrine et ses yeux rougirent et s'humidifière annonçant l'arrivée imminente de larmes. Mazarroc se baissa, pris l'enfant dans ses bras et l'apaisa d'une voix grave mais étrangement apaisante. - Allez, fait pas ta mauvaise tête, il ne s'agit que de deux petits mots à prononcer qui feront en plus plaisir à ta mère. - Excusez-moi. Bredouilla-t-elle tout en étouffant ses sanglots.Je voulais pas vous blesser. - C'est pas grave mais n'oublie pas d'écouter ta mère, même si c'est parfois contraignant elle veut surtout ton bien. La déposant, il se tourna vers sa mère. Elle serra sa fille contre elle puis un visage souriant mais légèrement tendu, elle le remercia.- Il semblerait que vous ayez des facilités avec les enfants, je n'arrive que rarement à la calmer quand elle commence à pleurer ainsi. Merci. Je crois que vous vouliez recueillir quelques informations sur ce qui se trame en ces temps troublés, il se trouve en effet que l'on voyage beaucoup et à travers la plus part des territoires, vous n'avez qu'à venir prendre votre repas avec nous. Je suis que vous avez vous aussi beaucoup à nous apprendre. - Je sais pas trop, je ne voudrais pas vous déranger. Dit-il gêné.
Elle prit la main de sa fille et lui fit signe de la suivre. Mazarroc vint se placer à son coté mais ne sachant que dire, il garda le silence. Ils traversèrent une bonne partie du marché qui regroupait des produits très variés, certains exhalant des odeurs tantôt douces et aguichantes, tantôt fortes et entêtantes mais au vu des quantités encore présentent sur les étals, la journée avait été peu fructueuse ce qui n'était que peu étonnant au vu du nombre de commerçants. Ils s'arrêtèrent devant un étalage comprenant des bijoux de très belle facture et présenté de tel sorte que les couleurs se mariaient avec élégance faisant ressortir toute la beauté de chaque pièce sous la luminosité du soleil de midi. Derrière, se trouvait un homme se tenant droit, habillé sobrement et n'haranguant pas les clients préférant sûrement laisser agir la magie de ses productions. Son visage s'illumina à la vue de sa femme et sa fille. Arrivé à sa hauteur, il prit son enfant dans ses bras.
Pourquoi faut-il toujours que tu cours partout, tu nous fais de ses frayeurs. Lâcha-t-il tout en rigolant légèrement.Maza ne voulant interrompre ce moment, garda le silence et attendit que la femme le présente. Ce qu'elle ne manqua pas de faire quand reposant la gamine, son mari se tourna vers elle l'air interrogateur après avoir jeté un petit coup d'oeil au voyageur.Voici Mazarroc Dranor, un voyageur qui aimerait discuter de l'avenir du Gwendir. L'homme le toisa puis tendant sa main.Bien le bonjour. Je me présente, Algor Fendri, bijoutier de profession mais aussi grand voyageur et voici ma femme, Aliendra et ma fille Merine. Je suppose que ma femme vous a déjà proposé de venir partager notre repas et c'est avec plaisir que je vous réitère cet offre. Vous avez qu'à suivre ma femme le temps que je range mon étal. Merci Répondit-il visiblement embarrasséAliendra lui mit une main sur l'épaule.C'est par ici, suivez moi. Merine partit en courant puis s'arrêtant, elle se retourna et cria.Ben alors, dépêchez-vous.Et elle repartit en rigolant comme seul une petite fille sait le faire.Et ben, vous avez une fille bien dynamique. Dit Maza en souriantComme vous dites. Une étrange moue s'afficha sur son visage pendant un court instant avant qu'elle ne revienne au présent.Nous ferions mieux de nous dépécher. [right]
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| | | Mazarroc DranorGwendirien
Nombre de messages : 66Age : 24Clan : OmbreFonction : SoldatDate d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: Rencontre fortuite Lun 22 Déc 2008 - 12:24 | |
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Dernière édition par Mazarroc Dranor le Mar 30 Déc 2008 - 21:41, édité 1 fois |
| | | Mazarroc DranorGwendirien
Nombre de messages : 66Age : 24Clan : OmbreFonction : SoldatDate d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: Rencontre fortuite Mar 30 Déc 2008 - 21:40 | |
| C'était à vrai dire la première fois pour lui qu'il m'était les pieds en territoire orthodoxe. Cela ne l'enchantait guère mais il était souvent revenu qu'il pourrait être intéressant d'y faire un tour tant pour la ville recelant un coté assez énigmatique, résultat du mélange des cultures orthodoxe et ombrienne que pour le nombre de visiteurs venant des quatre coins du Gwendir. C'est ainsi qu'il arrivât un soir d'hiver dans cette mystérieuse cité qu'est Himiria.
La nuit venait de tomber quand se dessina au loin les silhouettes des maisons. Après ces quatre jours passer à marcher sans relâche depuis l'aube jusque loin après que le soleil est fini de caresser de ses tièdes rayons la terre désormais gelée, l'idée d'un bon repas attablé près d'un feux de cheminée ne lui déplaisait point. Les auberges était généralement facile à repérer une fois la nuit tombé car il s'agissait des seuls bâtiments avec les tavernes à comporter des torches à leur entrée mais pour leur part elles étaient exempt de remue ménage. Il fit tout de même plusieurs auberge pour en choisir une plus à son goût. Il finit par en trouver une dans une petite impasse et donc un peu à l'écart de la rue principal qu'il supposait très bruyante une fois le soleil levé, au vue des nombreux déchets jonchant le sol. Arrivé devant la porte, le vigile le dévisagea d'un drôle d'air, Mazarroc enleva la capuche qui lui cachait le visage et celui-ci sembla apprécié car il lui dit d'une voie rendu rauque par le froid qui avait dû prendre la gorge de son interlocuteur :
Je vous en pris et faites attention à la marche.
Merci bien.
Une bouffée de chaleur le submergea lorsqu'il entra ce qui le fit trembler de la tête aux pieds. Un bon feu brûlait dans une grande cheminée au fond de la pièce, le crépitement des bûches entrain de se consumer était bien agréable, ça changeait du crissement de ses chausses dans la neige qui recouvrait désormais toute la région. Le patron de l'établissement vint lui même l'accueillir flanqué d'un de ses employé.
Bien le bonjour, laissez nous vous décharger. Sur ce, le serviteur vint lui prendre son sac et son manteau puis disparu dans une salle annexe.
Bonsoir et merci. J'aimerais prendre une chambre pour la nuit avec le repas de ce soir compris si possible.
Vous avez de la chance, nous ne sommes pas complet aujourd'hui, passons à mon bureau pour régler tout ça.
Le dit bureau, ne consistait qu'en une petite pièce éclairée par deux bougies et pourvue d'une table et de deux chaises. Il était donc compréhensible qu'il y reste le moins souvent possible et donc qu'il passe plus de temps avec ces clients. Une fois le tout régler, le patron l'emmena à 'étage et lui présenta rapidement sa chambre qui consistait en une pièce comportant un lit simple, une petite commande où reposait un chandelier et au fond à gauche de la pièce se trouvait un petit réduit servant de salle d'eau. Il s'agissait un confort spartiate mais cela lui convenait parfaitement car il n'avait j'avais été à son aise dans les demeures cossues. Le patron se tourna vers lui.
Une cloche sera sonné pour vous avertir que vous pouvez descendre prendre votre dîner. Je vous laisse vous installer, pour faire chauffer de l'eau c'est au bout du couloir. Bonne soirée.
Une fois qu'il fut parti, Mazarroc déballa ses affaires qui avait déjà été montées, certaines étant humides, il les étendit sur le lit en attendant. Il profita de se petit moment de tranquillité pour trier tous ce qu'il avait transporté jusqu'ici car il avait ramassé beaucoup de plantes et autre petites curiosités qui lui était encore inconnues et il commençait à manquer de place. Mais avant ça il alla faire chauffer de l'eau pour pouvoir bien se laver de la tête aux pieds et se raser par la même occasion. Une fois sa toilette faite, il passa le reste de sa soirée à étudier le contenu de son paquetage qui était pour le moins hétéroclite. Il commençait sérieusement à avoir faim lorsque la cloche retentit enfin, l'invitant à descendre se restaurer.
Dernière édition par Mazarroc Dranor le Dim 25 Jan 2009 - 13:25, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Rencontre fortuite Mer 14 Jan 2009 - 15:03 | |
| Silva réajusta sa tenue une dernière fois. Se regardant, dans le miroir, elle ne put empêcher un sourire de satisfaction de se dessiner sur son visage. Ses cheveux étaient attachés négligemment en une queue de cheval, et elle appréciait leur fluidité et leur couleur d’un noir profond. Son visage avait retrouvé son teint d’origine, et aucune crasse n’entachait sa lisseur. Bien sûr, elle avait pris soin de masquer ses traits avec de la poudre et d’autres artifices, la préservation de son identité étant toujours une priorité. Certes, elle n’était pas parvenu à un résultat aussi parfait que celui qu’avait réussi à faire Cirath, mais l’essentiel était là : on ne verrait pas en elle les traits d’une prisonnière. Quel plaisir que de se retrouver propre, au chaud, et dans des vêtements qui ne soient pas des guenilles.
En effet, la jeune femme avait pris un bain, et s’était vêtu de l’uniforme que l’aubergiste lui avait confié. Il s’avérait que celle-ci s’était vue octroyer une place de serveuse, dans un petit établissement du village de Himiria. Ho, ce n’était que provisoire, d’ailleurs, demain serait son dernier jour, mais c’était une occasion qu’elle ne pouvait refuser. Et de toute façon, elle préférait éviter de s’attarder trop longtemps en un même endroit. La paye n’était pas une fortune, mais elle lui suffisait amplement. Et elle en avait besoin si elle voulait prendre d’autres bains à l’avenir.
L’auberge avait vu certains membres de son personnel s’absenter et avait besoin de remplaçant. Silva avait saisi cette chance. Bien sûr, elle n’était pas très sûre qu’on l’embauche, mais le tenancier avait fait fi du mystère qui entourait la jeune femme, et surtout, de son statut d’humaine. Effectivement, elle avait appris récemment les évènements qui avaient secoué le Gwendir, et elle était consciente qu’appartenir à la race des humains jouerait en sa défaveur. Déjà, elle avaient croisé nombre de regards hostiles et méfiants sur sa route. Mais, au fond, elle s’en réjouissait. Le mépris qu’on éprouverait à son égard, la tenait éloignée des questions embarrassantes qu’on pouvait lui poser. Les gens se tenaient à l’écart d’elle, du moins la plupart, et c’était tant mieux.
Enfin, le son familier de la cloche retentit, lui signalant le début de son service. Les premiers clients qui logeaient à l’étage n’allait pas tarder à se manifester, de même que ceux qui feraient une halte juste le temps d’un repas. Prenant une expression impassible, elle se rendit dans la pièce principale éclairée chichement par quelques lanternes de-ci, de-là. Quelques clients parsemaient déjà la pièce en attente de leur repas. On lui signala ceux qui devaient être servi, et ceux qui attendaient de prendre commande.
Elle saisit les assiettes fumantes qui attendaient d’être englouties, et se dirigea vers les tables. Elle déposa son dernier plat quand la tête du client lui fit manquer une respiration. Qui l’aurait cru ? Elle ne pensait pas recroiser une ancienne connaissance, si l’on pouvait vraiment le désigner ainsi. Elle hésita une fraction de seconde entre faire comme si de rien n’était, ou l’interpeller. Après tout, il restait un étranger et ce n’est pas comme s’ils s’étaient quittés amicalement. Ou plutôt, c’était elle qui était partie assez froidement. Enfin, elle soupira, et déclara :
« Eh bien. Quelle surprise que de vous recroiser sur mon chemin… Me reconnaissez-vous ? »
Il ne servait à rien de faire semblant, il finirait bien par la remarquer à un moment ou un autre. La perspective de faire la discussion ne l’enchantait guère, mais autant se débarrasser de la tâche dès à présent.
[Sorry pour le temps de réponse! Il semblerait que j'ai battu les records de retard ^^'] |
| | | Mazarroc DranorGwendirien
Nombre de messages : 66Age : 24Clan : OmbreFonction : SoldatDate d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: Rencontre fortuite Jeu 29 Jan 2009 - 8:41 | |
| HRP/ j'ai fait pas mal dans le genre aussi ^^
Mazarroc prit le temps de ranger toutes ces affaires avant de descendre comme ça il pourrait se coucher rapidement après s'être restaurer. Vu le nombre de portes qu'il avait entendu se refermer, il serait un bon nombre à passer commande en même temps. Il devra donc sûrement attendre un moment avant de se faire servir mais heureusement il avait de nombreux sujets sur lesquels réfléchir durant l'attente. Arrivé en bas, il put constater que déjà une moitié des tables étaient occupées, il en choisit une un peu à l'écart et s'y installa. Une première serveuse vint rapidement lui apporter de l'eau et quelques petits biscuits pour patienter, le menu étant unique nul besoin de prendre commande, il l'a remercia puis parti dans ses réflexions. Celles-ci finirent par le conduire sur la suite de son voyage et sur son futur engagement dans l'armée ombrienne. Il devrait d'ici là avoir repris quelques exercices physique et le maniement des armes afin de pouvoir solliciter une place dans une équipe de reconnaissance car à vrai l'idée de se retrouver dans un bataillon de fantassin ne l'enchantait guère, il préférait faire partit d'une équipe plus réduite et surtout plus autonome. Alors qu'il était prit dans ses considérations, on vint lui porter son assiette. Il sentit la serveuse marquer un temps d'arrêt alors il tourna la tête pour lui faire face et voir ce qu'il en était, c'est alors qu'elle prit la parole.
Eh bien. Quelle surprise que de vous recroiser sur mon chemin… Me reconnaissez-vous ?
N'ayant côtoyé que peu de personne dans pérégrination, il l'a reconnu assez vite mais il prit quelques instant avant de lui répondre.
Silva c'est bien ça ? Et ben je ne me serais jamais attendu à vous voir ici, drôle de coïncidence. J'espère qu'il ne vous est rien arrivé de fâcheux depuis notre rencontre ?
Mazarroc lui sourit puis réfléchissant à la situation il s'empressa de rajouter
Excusez-moi de vous retenir vous avez sûrement d'autres clients à satisfaire. Je suis dans la troisième chambre sur la droite au 1er étage si vous voulez venir discuter un peu après votre service, j'ai pas mal de choses à coucher sur papier donc je veillerais tard ce soir.
Elle semblait réfléchir à ses propos, il faut dire qu'il ne se connaissait pas vraiment alors peut-être avait-il présenté les choses trop amicalement. En tout cas, il espérait ne pas avoir eut de paroles déplacées. |
| | | | Sujet: Re: Rencontre fortuite Lun 23 Fév 2009 - 18:09 | |
| [HRP : Je me permets de me greffer au sujet, mais aussi de faire un peu avancer les évènements puis que Silva sembla avoir déserté et que le moment ne convient pas vraiment à mon personnage. S'il y a un problème, me contactez pas MP]
Nymora avait voyagé tout le jour, sautant d'ombre en ombre. Elle jouissait d'une grand mobilité lorsque le ciel était nuageux comme ce jour-là. Le déplacement entre le royaume humain et le mont Erild fut un véritable jeu d'enfants. Elle ne savait pas pourquoi, mais ses pas l'avaient mené jusque là. Son instinct avait capté quelque chose. Cette force primitive qu'elle ressentait au creux de son estomac. Cette puissance qui pulsait dans son corps et son esprit. Elle était envahie, mais heureuse de l'être. Un tel niveau de sensibilité n'était pas donnée à tout le monde et, si elle savait peu de chose sur elle, elle savait néanmoins qu'elle avait quelque chose de privilégié.
La nuit était tombée. Un appel primitif la guida jusqu'à une auberge où elle entra, ombre parmi les ombres. Invisible. Nymora inspira profondément. Elle se laissa imprégner par ce qui l'entourait puis elle gravit les escaliers. Presque tout le monde dormait à poing fermé, mais son instinct captait quelque chose. Elle n'eût aucune difficulté à se faufiler dans la chambre de l'individu qui semblait être la raison de sa venue. Nymora scruta l'obscurité. Il semblait s'apprêter à se coucher.
Un soupir se fit entendre dans la pièce, long et langoureux. La seule chandelle s'éteignit brusquement. Dans un coin de la pièce s'ouvrirent deux yeux d'un bleu ciel éclatant. C'était deux points lumineux dans l'obscurité, mais qui n'éclairaient pas autour d'eux. Ils se déplacèrent doucement de côté puis au fur et à mesure qu'ils se mouvaient, une silhouette sortie de l'ombre même s'il n'y avait pas plus d'éclairage là qu'ailleurs. C'était de la magie, à coup sûr.
Nymora était une femme qui paraissait avoir la jeune vingtaine. Ses longs cheveux étaient relevés et ses yeux luisaient d'un éclat indescriptibles. Sa peau était diphane et ne présentait aucune imperfection. Elle semblait avoir été créée de toute part par un sculpteur de talent.
" J'ai ressenti l'appel vers vous... " souffla sa voix sereine. " Qui êtes-vous? Vous connaitrai-je? "
La créature ressentait l'effleurement du doute, comme si elle ne pouvait vraiment ressentir autre chose que de l'indifférence face à tout. Nymora bougea sur le côté, s'adossant au coin de la pièce. Elle mettait ici une distance entre elle et lui au cas où il aurait la mauvaise idée de l'attaquer.
" J'ai le sentiment de vous connaître " murmura-t-elle sans manifester aucun sentiment.
La jeune femme ressenti en elle une certitude : Il voulait qu'elle ressente cela. C'était Sa volonté. Nymora fixait Mazarroc sans émotion distincte. |
| | | Mazarroc DranorGwendirien
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| Sujet: Re: Rencontre fortuite Lun 2 Mar 2009 - 11:14 | |
| Mazarroc ne s'était pas attardé dans la salle à manger, préférant la douce solitude de sa chambre au brouhaha ambiant du rez-de-chaussé. Il passa toute la soirée et une partie de la nuit à remplir les quelques livres et parchemins qu'il venait d'acheter avec toutes sortent d'informations sur la faune et la flore qu'il avait pu découvrir ainsi que sur les indigènes. Il en profita aussi pour compléter son carnet de voyage même si durant ces derniers jours il n'avait pas vécu de grandes péripéties. Il parla donc de sa première impression au vu de la ville d'Himiria et de son architecture atypique. Silva ne le gratifia pas d'une visite. A vrai dire il ne se connaissait pas vraiment et elle devait être fatigué à la fin de son travail. Il se décida à se coucher lorsque sa main commença à se raidir à l'écriture et que ses yeux avaient du mal à accrocher les phrases qu'il écrivait. Il rangea donc toutes ses affaires car il savait pertinemment que le matin il ne prendrait pas le temps de faire les choses correctement et qu'il le regretterait par la suite. Demain, il irait discuter avec quelques commerçants et pour ça il devrait se lever avant l'aube pour prendre ceux-ci pendant une heure creuse où ils seront plus enclin au dialogue.
Mais alors qu'il se glissait enfin sous la couverture et qu'il allait éteindre la dernière bougie pour plonger la pièce dans le noir, il sentit une présence dans la pièce. Pourtant celle-ci ne comportait qu'une entrée et la porte n'avait pas été ouverte, il en était sûr. Que pouvait bien lui vouloir une personne possédant une capacité forte utile pour les assassins et ce en pleine nuit. Son esprit fit un tour rapide de la situation et l'amena à réfléchir aux possibilités qui s'offraient à lui et Snotra sait qu'elles étaient peu nombreuses. En effet, il était allongé dans un lit quasi nu et ses armes se trouvaient bien trop loin pour qu'il puisse les atteindre avant que l'intrus ne l'en empêche. Sa seule option pour un combat était la magie et ses aptitudes en corps à corps nocturne mais cela restait très limité. Il lui faudrait donc plutôt se pencher sur une approche disons diplomatique mais la première chose était de savoir ce que lui voulait cet individu.
Mazarroc se tourna négligemment vers la source de son appréhension, sa vision s'étant adaptée à l'obscurité, il pourrait sûrement distinguer la silhouette du visiteur. Il ne lui fallut que peu de temps pour repérer dans un coin une ombre se dessinant sur la quasi obscurité ambiante. Elle était plutôt de petite taille. Elle ne bougeait pas et fixait son regard dans sa direction ce qui ne manqua pas de le troubler surtout que ces yeux étaient d'un bleu laiteux leur faisant ressemblé à deux petites fenêtres ouvertes sur lac montagnard sous un ciel d'été. Sa mémoire fit aussitôt une association qui lui fit voir la scène sous un tout nouvel angle. En effet, quand il était petit, ses parents et particulièrement son père aimaient lui conter une histoire à la manière d'un souvenir dont certains personnages étaient des êtres qui se voulaient ancêtres de toutes les races actuelles du Gwendir et ils avaient entre autre comme particularités d'avoir des yeux de cette même couleur et la faculté de se déplacer à travers les ombres. Par la suite, il avait appris qu'il s'agissait d'une croyance populaire très répandu au sein des Ombres et certains se vantaient même d'avoir rencontré de tel êtres. Pour sa part, Mazarroc avait toujours prit cela pour un mythe mais la ressemblance le laissa tout de même bouche bée mais le temps n'était pas à la stupéfaction. Son père lui avait un sort soit-disant utilisé par les protagonistes de l'histoire pour combattre ces êtres et ainsi faire main basse sur le Gwendir.
Mazarroc jouant le jeu de la prudence, prit le temps de se concentrer pour préparer ce sortilège. Cela faisait plus d'une dizaine d'années qu'il ne l'avait pas utilisé et toujours durant le jour, il fut donc étonné lorsque son corps commença à émettre une faible lueur faisant se détacher sa silhouette de l'obscurité.
Alors qu'il constatait cette effet, l'intrus pris la parole et d'une voix légère, sans réel accent mais avec une note de gène, elle explicita la raison de sa venue. Une drôle d'impression s'insinua dans les veines de mazarroc, comme un vieux souvenir qui glisserais aux frontières de sa conscience. Il écouta attentivement les quelques mots que prononça l'individu qu'il pu reconnaître comme une jeune femme puis elle le fixa, attendant sa réponse.
Il ne me semble pas vous connaître mais il serait bienvenue, au vu des circonstances, que vous vous présentiez avant que je concède à en faire de même.
Tout en prononçant ses mots, il se releva et s'assis sur le bord du lit, la couverture recouvrant ce que la décence voulait qu'il soit caché. Et le dos droit, le regard braqué sur son interlocutrice, il attendit patiemment une réaction de celle-ci. |
| | | | Sujet: Re: Rencontre fortuite Lun 2 Mar 2009 - 15:04 | |
| " Vous êtes pudique? Cela à quelque chose de drôle lorsque l'on sait que je ne me montre pas toujours quand je suis là. "
Son timbre de voix était toujours monotone, sans inflexion ou, en tout cas, à peine. C'était comme si elle c'était lassée de jouer le jeu de la vie, mais qu'elle trouvait insipide de se donner la mort. Nymora ferma les yeux. La seule chose qui permettait de la repérer venait de disparaître. Le calme revint dans la pièce, inquiétant. La tension était telle dans la chambre qu'elle semblait presque tangible.
Des ombres, la jeune femme observait attentivement l'homme qui l'avait attiré ici. Son visage, sa façon de parler, sa gestuelle... Oui, quelque chose en cela avait un parfum de déjà-vu. Elle aurait pu jurer l'avoir déjà rencontré. Or, sa mémoire était toujours aussi défaillante de ce qu'elle avait pu être avant qu'elle ne renaisse. Par ailleurs, avait-elle eu une vie avant cela? Le néant dans sa mémoire était si obscurs que l'on aurait jurer que non.
Nymora s'approcha doucement du ciel, aussi silencieuse que l'ombre qui plane. Sa silhouette se fondait totalement dans son élément. Elle se déplaça juste à côté de lui. Bien sûr, il ne pouvait toujours pas la voir et elle demeurait intangible. Elle effleura sa joue. Cette caresse avait la particularité de ressembler à un souffle sur sa peau. Nymora monta sur le lit sans faire le moindre pli ou bruit. Elle s'installa à califourchon sur les jambes de Mazarroc puis l'ombre se dissipa de sur sa peau, comme si l'ombre sur elle était faite de papillons sombres qui prenaient leur envol.
C'était une belle jeune femme aux traits délicats avec quelque chose de royale. Ses yeux d'un bleu glacial saisissait autant que si l'on s'était jetée dans une rivière en plein hiver. Ses cheveux étaient noir comme la nuit, mais sous la caresse du halo lumineux qu'il dégageait apparaissaient des reflets mauvâtres. Son visage au teint lunaire était tout près du sien, tant que leurs souffles se mêlaient.
" Tu n'as rien à craindre de moi... Tu me fascines trop. "
Sa main se posa sur la joue de l'homme, son regard plongeant dans le sien avec ce qui semblait être un semblant de curiosité.
" Dit-moi... Qui es-tu? Pourquoi m'as-tu attiré jusqu'ici? Tu m'as appelé? " |
| | | Mazarroc DranorGwendirien
Nombre de messages : 66Age : 24Clan : OmbreFonction : SoldatDate d'inscription : 21/05/2008
| Sujet: Re: Rencontre fortuite Dim 15 Mar 2009 - 11:15 | |
| Pendant quelques instant un lourd silence s'installa dans la chambre et ne sentant plus la présence de l'intrus, ses muscles commencèrent à légèrement se crisper. Puis elle consentit enfin à prendre la parole mais ses paroles ne le troublèrent que d'avantage car ces propos revêtaient plus d'une discussion entre connaissances. Sa voix était limpide mais on ne pouvait y sentir aucune vie comme si les mots sortaient pas quelque système réflexe sans comporter aucune force. Il en était de même de sa présence, comme intangible, venant d'un autre temps, d'une autre époque.
Non que je sois pudique mais il s'avère toujours utile de dissimuler ses atouts.
Mazarroc décida de jouer le jeu de la convivialité avec cette phrase qui devait faire sourire mais l'invité surprise ne sembla pas prendre note de ses propos et fermant les yeux afin de dissimuler visuellement sa présence, elle s'avança vers lui. Non qu'il put la repérer dans la chambre mais il pouvait sentir le poids de sa présence s'appesantir au fur et à mesure de son approche. Ne sachant les intentions de la visiteuse, il décida d'appliquer les principes utiliser pour la chasse afin d'être préparé à toute éventualité sans pour autant perdre un parti de ses moyens par une trop grande concentration ou quelques crispations. Ainsi, il ferma les yeux qui accessoirement ne pouvait l'aider à apprécier la scène, puis il relâcha chacun de ses muscles avant de reprendre un contrôle progressif de ceux-ci mais en les gardant détendu. Alors qu'il agissait, elle vint lui effleurer la joue puis s'assit sur ses jambes avec une délicatesse peu commune. Elle ne semblait porter qu'une robe légère dont la fraîcheur fit hérissée ses poils mais concentré comme il était, aucune frisson ne vint parcourir son corps, seul le réflexe cutané agissait. Il ouvrit les yeux. Ainsi installé, elle se décida enfin à se dévoiler, laissant apparaître dans la pâle lumière du sortilège un corps aux courbes élégantes, dont le visage le fixait de ses yeux qui tel des abîmes l'invitant à se jeter dedans, l'analysait dans les moindres détails. Pour sa part, il parcourut rapidement sa silhouette afin d'avoir une vue d'ensemble et de pouvoir apprécié les qualités et défauts de cette inconnue. Le moment sembla resté suspendu comme coupé de la réalité, sa main lui effleura de nouveau la joue et resta là, à son contact pendant qu'elle reprenait la parole. Les paroles d'une amante, drôle d'entrée en matière mais toujours est-il qu'elle faisait fit de ses propre mots comme si sa personne pouvait le faire chavirer et l'amener à suivre le chemin qu'elle avait choisit. Rapprochant son visage de celui de son interlocutrice tant que se fut encore possible, il lui passa une main dans le dos et l'attira légèrement à lui. Et dans un souffle, il lui murmura ses mots.
Je conçois que vous êtes un très jolie jeune femme et que vos manières sont plus qu'enivrantes mais je vous serais gré de vous présenté.
Passant lui aussi outre les questions de celle-ci, un léger sourire vint se peindre sur ces lèvres creusant de petites fossettes aux commissures de ses celles-ci. Leur visage se touchait presque mais plus que cela, un sentiment plus fort semblait le rapprocher d'elle et sans un contrôle strict de sa personne, il se serait abandonner aux à ses bons soin. |
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