Prophétie Nordique
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 Prise de Conscience et Décisions [PV Elea]

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Idril Calafas
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Idril Calafas


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MessageSujet: Prise de Conscience et Décisions [PV Elea]   Prise de Conscience et Décisions [PV Elea] EmptySam 15 Mar 2008 - 16:37

Quatrième jour de la huitième semaine,
vers treize heures.



La future Reine, suivie par son amie et commandante des Armées, entra dans le palais Amazone, qui avait été bâti de nombreux siècle auparavant. Le château était principalement construit de plein pied, les différentes ailes délimitant les quartiers de chacun. Deux tours avaient été rajoutées quelques décennies auparavant, constituant ainsi le lieu d’habitation des soldats, pour la tour Ouest, et les appartements royaux, pour la tour Est. Lorsque les deux amazones pénétrèrent dans le hall, deux soldats qui montaient la garde les saluèrent. Elles leur rendirent leur salut, et se dirigèrent vers la partie Nord du Palais. La traversée du Palais fut silencieuse, seulement entrecoupée par les salutations des dames de compagnies et des employés. Puis, elles arrivèrent à la salle du Trône, dont la porte était gardée par deux nouvelles recrues qui l’ouvrirent pour laisser entrer les deux jeunes femmes. Lorsqu’elles furent à l’intérieur, les portes se refermèrent derrière elles.

Idril traversa la salle d’un pas rapide, et alla s’installer sur le trône qui était désormais le sien, tandis qu’Elea attendit à la porte que la future Reine l’invite à la rejoindre. Ces codes de conduite auraient pus être épargnés si les deux amies n’avaient pas convenu, d’un commun accord tacite, de les conserver. Leur proximité aurait pue être mal jugée, et les deux amazones avaient préféré éviter les sources d’éventuelles polémiques. Idril invita Elea à venir s’asseoir auprès d’elle, et la jeune femme se dirigea vers la place qui lui était habituellement attribué, à savoir, à gauche de la Reine. Mais lorsqu’elle voulut s’installer, Idril hocha négativement la tête, en affichant un demi sourire et en lui montrant le siège se situant à sa droite. Le geste aurait pu paraître anodin, mais la tradition amazone voulait que soit assis à la droite de la Reine la personne qu’elle appréciait le plus parmi ses conseillers, et à gauche, son plus loyal subordonné. Lorsque Ardentia présidait une réunion, c’était Idril qui était assise à sa droite et Elea à sa gauche. Maintenant que la Reine n’était plus et qu’Idril avait pris sa place, elle avait jugé que la place de droite revenait naturellement à Elea. En effet, Idril considérait Elea, en tant qu’amie et en tant que Commandante, avec beaucoup d’estime. Même si leurs rapports semblaient froids, les deux jeunes femmes se portaient un amour mutuel important. Lorsque la métisse fut installée, Idril se tourna vers elle, et commença à parler de son voyage :

Je n’ai point trouvé d’indices ou d’informations sur la disparition de notre Reine bien-aimée, et c’est donc bredouille que je m’apprêtais à quitter Yswllyra, la cité ténébreuse. Mais alors que je pensais être la seule à quitter la ville, je fis une rencontre pour le moins étrange : celle du fils du Parjure ...

Idril laissa un temps sa phrase en suspend, comme pour donner un impact à l’information. Elle avait une nouvelle fois appelé le Seigneur Nordique « Parjure ». Elle semblait ne plus le considérer autrement, et avait cessé de le respecter en l’appelant « l’Empereur » ou « Sir Bennefoy ». Puis, elle reprit la parole :

Et il fuyait la Capitale... Cela ne peut que présager des temps sinistres.
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Elyon
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MessageSujet: Re: Prise de Conscience et Décisions [PV Elea]   Prise de Conscience et Décisions [PV Elea] EmptySam 15 Mar 2008 - 22:28

Les couloirs du château n'avaient guère plus de secrets pour Elea. Elle y avait passé son enfance. Si elle se sentait bien dans l'ensemble des plaines, elle était totalement détendue dans le château. Malgré le décès de sa mère entre ses murs, souvenir ravivé par l'empathie envers Idril, la capitaine des armées ne voyait guère ici que de bons souvenirs. Le château, c'était son enfance, ses premiers entraînements, beaucoups de moments heureux. Des souvenirs dans lesquels son père n'apparaissait pas. Niarus avait toujours eu soin d'entrer le moins souvent possible dans ce château où il n'était toléré que parce que sa femme et sa fille connaissaient bien la reine. Les murs du palais n'évoquaient pas le souvenir de son père à Elea, un fait qui ne manquait pas de l'apaiser. Qui sait dans combien de temps elle reverrait son père? Mais d'ici là, la jeune femme avait d'autres soucis à régler.

Elle salua distraitement deux soldats qui s'inclinèrent autant que possible devant leurs chefs directes, regrettant ses convenances qui leurs faisaient perdre du temps, Elea aurait souhaité ne pas avoir à saluer l'ensemble des gens qu'elle croisait. Mais elle étit en compagnie de la princesse, ce qui valait dire qqu'elle avait tout intérêt à respecter les convenances. Au cas échéant, Idril aurait été obligée de la sanctionner, une idée que ni l'un ni l'autre n'aurait souhaité voir appliquée. De plus, contredire l'autorité de la princesse alors qu'elle n'était pas encore assise sur le trône aurait été une grave erreur stratégique qu'Elea veilla à ne pas faire. Donc, elle fut obligée de rendre respectueusement leurs saluts aux gens qu'elle croisait, bien qu'elle s'en soit volontiers passée. Enfin, la métisse vit la porte de la Salle du Trône, ce lieu si familier. Les jeunes recrues s'inclinèrent et les laissèrent passer. Elea suivit docilement Idril tandis que les portes se refermaient derrière elles.

Pour une fois, le visage de la commandante des armées amazones n'exprimait rien de plus qu'une grande lassitude. L'air de la Cour commençait à lui peser. Il lui semblait que les nobles avaient mieux à faire que des courbettes. Les yeux de la métisse reprirent une expression attentive lorsqu'elle vit Idril se diriger vers les trois fauteuils qui meublaient cette salle. Avec un pincement au coeur, Elea vit Idril s'asseoir sur le trône, marque de son rang. La jeune femme au regard d'océan ne put s'empêcher de se souvenir d'Ardentia sur ce même siège. Idril lui ressemblait de manière troublante. Elea prenait soudainement conscience des changements pour ce pays. Le décès de la Reine lui avait fait de la peine, l'émotion l'étreignait en voyant Idril prendre sa place. C'était bien trop de pression pour une jeune femme. La princesse n'avait que vingt ans, pas l'âge de commander un pays en guerre.

Au geste de la princesse, Elea avança dans la pièce. Afin de respecter les us et coutumes de la Cour, elles maintenaient toutes deux les formalités qui étaient dûes à leurs rangs, aussi hypocrites soient elles. Lorsqu'elles étaient enfants, elle se vouvoyaient peu, malgré leur différence d'âge qui imposait à Elea de vouvoyer son amie. Aujourd'hui, chaucun devait maintenir cette marque de respect envers l'autre. De respect... d'indifférence, oui. Comme à son habitude, le trajet d'Elea dessina une légère courbe en direction du fauteuil de gauche, celui du vassal le plus dévoué à la Reine sur lequel elle avait l'habitude de s'asseoir, en dépit des mauvaises rumeurs prétendant qu'elle aurait aussi bien pu aller sur celui de la salle du trône des druides. Les origines d'Elea étaient régulièrement critiquées, et jusque là chaque marque de gratitude de seigneur à vassal qu'Ardentia lui avait témoignée avait lancée son taux de rumeurs.

En militaire attentive du moindre détail, la métisse remarqua que son amie hochait la tête en la voyant approcher du siège. Elea eut du mal à comprendre, Idril avait-elle décidé de lui refuser cet honneur qui lui était d'ordinaire attribué? Avait-elle quelqu'un d'autre à mettre à sa place. Durant quelques secondes, Elea se sentit totalement abandonnée. Son amie de toujours n'était-elle pas en train de lui refuser cette place? Mais elle remarqua le sourire mutin d'Idril. Il y avait une autre raison à cela, autre que l'envie de changer de vassal. La sang-mêlé vit son amie lui désigner l'autre siège... celui du conseiller préféré du monarque. Elea resta quoite quelques secondes, ne sachant si elle n'était finalement pas en train de rêver aujourd'hui. Serait-ce une légère insolation? Après tout, le soleil était à son zénith. Troublée, la jeune femme s'assit finalement à ce nouveau siège qui lui était attribué. L'autre allait lui manque, elle espérait toutefois ne pas commettre l'erreur de se diriger vers le fauteuil de gauche comme elle le faisait depuis quelques temps.

A défaut de savoir quelles forumles de politesse employer, Elea resta muette, son silence sonnant comme une approbation empreinte de gratitude. La jeune femme attendit patiemment que son amie lui explique les raisons de cette convocation bien formelle en salle du trône. Le surnom de "Parjure" fit tiquer Elea. La princesse prenait là une bien vilaine habitude de langage qui créerait son flot de polémiques si elle s'avisait de la prononcer un jour en public. Mais cette paorle fut occultée par un autre fait plus important. Son fils, Siran Bennefoy, le jeune humain... aurait fui la capitale? Tout cela n'avait aucun sens, Elea fut comme sonnée l'espace de quelques instants. Puis elle ressentit le besoin de se lever, faire quelques pas dans la pièce dans le but d'éclaircir ses idées. Après quelques secondes d'étonnement, elle prit enfin la parole, à voix basse pour être sûre que personne d'autre n'entende.

-De vous à moi, vous feriez bien de cesser d'apeller Ardiosis Bennefoy "Parjure". Plus avant votre couronnement. Si vous voulez faire des changements, et ils me semblent déjà nombreux, regroupez-les lors de votre couronnement, et veillez à les présenter avec tact au peuple car il me semble qu'apeller le Seigneur Nordique de cette façon est le meilleur moyen d'entrer dans son jeu. Ne vous abaissez pas à la témérité dont il fait preuve. Votre autorité n'est pas encore affirmée, vous prenez le risque de faire un coup d'état avant même que vous soyez sur le trône. De plus, il me semble que vous valez mieux que Sir Bennefoy pour entrer dans son jeu. Notre peuple a toujours respecté ses adversaires, c'est là l'une des preuves de notre supériorité malgré leurs bassesses.

Elle se demanda si son ton n'était pas un peu trop impératif. Après tout, c'était Idril qui avait le pouvoir sur elle, et non l'inverse. La princesse n'était pas encore sur le trône, mais Elea était officiellement à son service depuis qu'elle lui avait remis son épée. Un fait qui avait d'ailleurs provoqué pas mal de rumeurs, éléver une sang-mêlée à ce rang avait paru être le pire des outrages pour certains courtisans amazones.
Un peu plus calme, Elea prit la parole d'une voix plus claire.

-Que vous ayez croisé le fils du Seigneur Nordique ne veut dire qu'une chose : ce jeune homme fuit la repression. C'est malheureux pour lui car le trône lui est ravi, mais c'est une occasion non négligeable pour notre peuple. Songez, Ma Dame, (vi, au moyen-âge ils s'adressaient comme ça aux femmes importantes) que cela signifie que les humains se retrouveront partagés entre leur souverain et son fils. Si l'un joue du prestige des années pour quelques temps encore, l'autre possède une excellente image sur le peuple. De nombreux humains devraient s'opposer à la Terreur. Leur peuple divisé, il nous sera plus facile de lutter contre son monarque. Cependant, si le prince fuit la capitale, il doit avoir d'excellentes raisons. Et j'ai peur que le Seigneur Nordique ne manigance quelque complot contre nous... ou nos alliés.



[On dirait que je m'adaptes bien au perso d'Elea, j'arrive à faire de longs rps. =) Merci pour le siège au fait!]
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Idril Calafas
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MessageSujet: Re: Prise de Conscience et Décisions [PV Elea]   Prise de Conscience et Décisions [PV Elea] EmptyDim 16 Mar 2008 - 0:03

[Très beau post, ça m'inspire ^^]


La commandante des armées afficha une expression de désarroi en voyant le hochement négatif de la future Reine, ne comprenant pas tout de suite la signification du refus d’Idril quant à la place qu’elle souhaitait prendre. Mais lorsqu’elle réalisa que son amie lui indiquait l’autre siège, à la détresse succéda l’incrédulité et l’émotion. Silencieuse, elle acquiesça en s’installant dans ce nouveau fauteuil, trop troublée pour parler. Et Idril trouva que son mutisme était beaucoup plus parlant que n’importe quelle formule de politesse. Le silence s’imposa naturellement pendant quelques minutes, laissant les deux jeunes femmes plongées dans leurs pensées.

Idril se sentait épuisée, moralement. Elle ne se sentait pas prête pour gouverner le pays, pas prête pour mener son peuple à la guerre et à rendre justice pour le meurtre de sa mère. Elle avait l’impression d’être étrangère à la situation et d’avoir succédé trop vite à Ardentia, une Reine qui avait été aimée par tous. Si elle bénéficiait tout de même de son prestige, Idril en portait aussi le fardeau, ne pouvant commettre d’erreurs si elle voulait être digne de sa mère. Son peuple attendait beaucoup d’elle, et encore plus du fait qu’elle était la fille d’une Reine bienveillante qui avait fait beaucoup de grandes choses lors de son règne. Idril ne pouvait décevoir les siens, et la perspective de ne pas être à la hauteur minait son moral. Cependant, elle donnerait tout ce qu’elle pourrait pour servir les intérêts du peuple amazone.

Puis elle revint à la réalité, en se souvenant qu’elle avait demandé à son amie de la suivre dans la Salle du Trône pour lui dévoiler ce qu’elle avait appris lors de son voyage à Yswllyra. Elle expliqua la rencontre surprenante qu’elle y avait faite et ce que cela présageait. Ce que répondit Elea qui s’était levée et qui faisait désormais les cent pas, plongea la future Reine dans une espèce de léthargie mentale. Elea venait de pointer la première erreur de la jeune, trop jeune, dirigeante des Amazones. Elle savait pertinemment que la commandante avait raison, et cette critique lui fit penser qu’Elea était plus vieille qu’elle et possédait une plus grande sagesse. Idril était contente de pouvoir bénéficier des conseils de son amie, même s’ils étaient douloureux. Ils étaient néanmoins nécessaires, et la princesse savait qu’Elea souhaitait plus que tout aider son amie dans son devoir. D’un air distrait, Idril lui répondit :

Vous avez malheureusement raison, chère Elea, je devrais cesser d’appeler le Seigneur Bennefoy ainsi. Mère aurait été la première à me rappeler à l’ordre, vous avez dû hérité d’une part de sa sagesse.

Le timbre d’Elea était quelque peu autoritaire, mais Idril ne lui en tint pas rigueur, et la commandante pouvait aisément prétendre être la seule, avec Morzan Terinfiel, à pouvoir parler avec ce ton à la future Reine, sans pour autant abuser de sa proximité. Puis se radoucissant, la métisse émit quelques hypothèses quant à la fuite du prince humain. La princesse amazone approuva ses dires d’un hochement de la tête. Évidemment, Idril avait songé à la possible division des humains et même à une éventuelle unification de ceux qui s’opposaient à leur Roi, sous la bannière de leur ancien prince. Au mot « alliés », Idril prit amplement conscience qu’elle ne savait pas qui étaient leurs alliés dans cette lutte. On pouvait imaginer que les six peuples dont l’honneur a été souillé allaient s’unifier pour s’opposer à la Terreur, mais le future Reine fut soudain en prise au doute : et si les autres peuples abdiquaient et se ralliaient au Seigneur Nordique ? Non, impossible. Et pourtant ...

Bien sûr, j’y ai songé pendant le trajet du retour. Et je pense également qu’une opposition peut se soulever au sein des rangs de la race humaine, mais elle sera minoritaire. Les humains acclament leur Roi et sont fiers pour une fois d’être au devant de la scène. Il est peu probable de trouver un réel soutien de leur part. Et le prince Bennefoy semble peu expérimenté, je doute qu’il puisse unifier les opposants. Mais, il se peut que ce jeune prince joue un rôle important dans cette guerre, un rôle qui surprenne tout le monde.

Idril réalisa que le prince des humains était lui aussi jeune, et que les responsabilités auxquelles il devait faire face étaient bien lourdes pour ses épaules. Et contrairement à la princesse amazone, il était seul et n’avait pas le soutien de conseillers compétents. Elle l’avait sans doute mal jugé, mais la perspective qu’il joue un rôle pour tromper les peuples gwendiriens n’était pas exclue de l’esprit d’Idril. Et Elea sembla partager son opinion. La princesse continua sur sa lancée :

Vous parlez de nos alliés, Elea, mais qui sont-ils réellement ? Je pense que nous pouvons compter sur le soutien des Ombres. Nos deux peuples ont depuis longtemps entretenus des relations très amicales ...

Et Idril pensa également que Morzan ne pardonnerait pas l’injure du Seigneur Nordique, et qu’il resterait aux côtés de son amie dans la lutte pour la Liberté. Bien sûr, elle ne pouvait pas énoncer ses réelles pensées, même à Elea. Elles n’étaient pas politiquement correctes, et personne ne pourrait accepter de croire qu’un Roi se lancerait dans une guerre seulement pour faire plaisir à son amie d’enfance. Après tout, Morzan n’était pas assez sot et ne sacrifierai pas son peuple aussi stupidement. Mais Idril le connaissait assez bien pour savoir qu’il ne laisserait pas impuni l’acte du Parjure.

Mais pouvons nous compter les autres peuples comme nos alliés ? Je crains que certains monarques n’abdiquent pour sauver les leurs de la folie du Seigneur Nordique, et ne rallient donc les rangs des Impériaux. Il nous faut réunir le Conseil, comme autrefois. N’êtes vous pas de mon avis ?
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MessageSujet: Re: Prise de Conscience et Décisions [PV Elea]   Prise de Conscience et Décisions [PV Elea] EmptyLun 17 Mar 2008 - 19:30

Elea fut étonnée de l'air distant d'Idril. La princesse semblait être d'humeur bien rêveuse, ce qui ne lui ressemblait pas depuis quelques temps. Sans doute ses nouvelle fonction l'inquiétait-elle. Comment ne pas ressentir la pression d'un tel rôle? D'autant plus qu'Ardentia avait marqué les mémoires par de grands changements et ses nombreux idéaux d'égalité entre les peuples, progressivement et sans choquer les conservateurs elle avait instauré une monarchie dans laquelle chacun pouvait avoir son mot à dire, aussi bien les courtisans que les paysans dans le besoin. Ses nombreux faits lui avaient parfois valu le flatteur sobriquet de "grande reine". Et Idril devait prendre sa suite... il était évident que la jeune femme n'était pas encore prête à une telle charge. Dans quelques années, elle aurait sans doute été à la hauteur, mais pas si tôt. D'autant plus que la future princesse se retrouverait bientôt à diriger un pays en guerre. On disait qu'il y avaient deux choses qui unissaient un peuple : la religion et la guerre. Le culte de Freyja aurait amplement suffit pour Idril.

Devant l'air égaré d'Idril et sa petite remarque sur la défunte reine, Elea ne put s'empêcher de se dire qu'à la veille de son couronnement, la princesse semblait bien morose. Tant que personne ne s'en apercevait, tout irait pour le mieux. Dès l'instant où la rumeur se répandrait que l'héritière du trône n'en était pas enchantée, le peuple deviendrait plus difficile à unifier. Un problème qu'Elea ne pouvait réfler, d'autant plus qu'Idril était assez mûre pour comprendre que son humeur influençait, en bien ou en mal, le reste du peuple. Tout ce que la métisse pouvait faire, c'était le lui rapeller.

-Si j'ai hérité d'une part de sagesse de votre dféunte mère, vous avez su recevoir son courage. Vous n'avez pas peur de nommer le seigneur nordique ainsi que chacun devrait l'apeller. Cependant, il serait inutile que nous nous abaissions à son niveau. Les humains ont mal choisi leur monarque, voilà tout.
MaDame, n'oubliez pas que le peuple guette vos moindres sentiments. La détresse que vous ressentez est des plus normales, mais la société a besoin d'un chef qui la rassure. J'imagines que la perspective de telles responsabilités soit dure à envisager, mais il faut donner une image de constance. Vos conseillers vous aideront, et il me semble que nous avons l'appui de Freyja, d'autant plus qu'elle n'as manifesté sa désapprobation. La meilleure chose que vous puissiez faire pour votre peuple, c'est le rassurer, le guide dans la guerre future. N'essayez pas de gagner sa confiance, vos haut faits seront vos seuls partisans.


Elea se demanda si sa petite tirade ne passait pas pour le d'insolence. Mais il lui semblait que la princesse la connaissait assez pour savoir qu'il ne s'agissait nullement là d'une contestation de son autorité. Elles étaient amies depuis l'enfance, et durant les quelques temps où Elea avait été chargée de la protection de la princesse, elles avaient appris à se connaître. Seules leur estime réciproque les empêchait d'être familières, ça et les trop nombreux courtisans désireux de respecter les règles de bienséance.

-Hélas, il est vrai qu'un monarque déçu a bien peu d'influence. J'ai peur que son père ne lui fasse endosser un rôle de parjure, ou tout autres propos diffamatoires qui rendraient son règne absolu. D'autant plus que la Reine se soumet au bon vouloir de son époux...
Nous devons attendre. Pour mieux contrôler son peuple, le Seigneur Nordique devrait organiser plus de répression. Il arrivera peut-être un jopur où les humains se soulèveront d'eux-mêmes contre sa tyrannie. Mais ne comptons pas sur ce fait. La guerre sera sans doute presque terminée. Reste à savoir si ce sera en notre faveur ou non.


Elea n'eut à attendre la réponse de la princesse que quelques secondes. Ce qui sous-entendait qu'Idril avait déjà mûrement réfléchi à ce qui se passerait en cas de guerre. Sans doute se posait-elle plus de question depuis sa rencontre avec le prince fugitif. Un fait de plus qui tombait assez mal avant le courronement. Comme si trop de détails n'avaient étés à régler...

-Les nymphes ne participeront peut-être pas à la guerre. La répression serait trop terrible pour qu'elles nous rejoignent, quand à lutter, je doute qu'elles en aient la capacité. Les Ombres devraient nous soutenir, je doute qu'ils laissent impunie l'injure commise envers eux. Ils ont trop d'honneur. Je n'ai pas la moindre opinion sur les elfes car je les connait trop peu, de même que pour les orthodoxes. Quand aux druides... si Sire Bennefoy décide de les attaquer, il n'aura qu'à supprimer le gibier de leurs terres. Leur économie dépend des animaux sur leurs terres, un rien peu la faire baculer. Pire encore, ceux qui prennent des formes animales de petit gabarit ne pourront résister à des attaques armées. J'ai peur que nous n'ayons à les affronter. Je ne peux qu'espérer qu'ils choisiront la neutralité.

Bien sûr, en prononçant ces dernières paroles, elle songeait à son père. Si par malheur elle se retrouvait à le combattre dans une bataille, ele ne pourrait faire un choix entre son peuple et sa famille. Ce serait un sacrifice trop dur dans lequel elle serait toujours perdante. La remarque d'Idril la sortit de son angoisse. Le Conseil... oui, elles pourraient avoir besoin de son avis.

-Je vous charge de le réunir. Si ma présence ne vous est pas indispensable, je préfèrerais autant ne pas assister à la réunion. Je souhaiterais me retrouver un peu seule, ou tout du moins ne pas songer à nos alliés et nos ennemis avant de savoir avec certitude quels peuples nous affronterons.
Souhaitez vous que je m'occupes des derniers préparatifs de la Cérémonie? Ce serait bien le moins que je puisse faire pour vous aidez car sans vouloir vous vexer, vous ne me paraissez pas être au meilleur de votre forme.
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Idril Calafas
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MessageSujet: Re: Prise de Conscience et Décisions [PV Elea]   Prise de Conscience et Décisions [PV Elea] EmptyMar 18 Mar 2008 - 17:50

Tandis qu'Idril prenait un air rêveur, détaché, Elea chercha à la complimenter, non par pure flatterie hypocrite, mais bien pour aider la princesse à se sentir mieux. Elle avait toujours aimé qu'on la compare à sa mère, dire qu'elle lui ressemblait, physiquement ou mentalement. Elle en était toujours très heureuse, et aujourd'hui, ce petit compliment lui rappela que sa mère avait toujours eu une grande estime pour elle. La princesse savait qu'elle n'égalait pas la sagesse, le courage et la bienfaisante de sa chère mère, mais elle caressait secrètement l'espoir de pouvoir être aussi dévouée envers son peuple, et inversement. La charge sembla soudain beaucoup moins pesante sur les jeunes épaules d'Idril, et elle sourit à moitié à son amie, en guise de remerciement. Lorsque cette dernière lui parla de sa morosité et du fait que le peuple avait besoin d'un monarque pour les guider et les réconforter, la jeune femme tiqua en fronçant les sourcils. Elle s'expliqua en ces termes :

Bien évidemment, je sais tout cela : Mère me l'a bien fait comprendre. Mon devoir est de mener mon peuple à la prospérité et à la félicité. Et par mes actes, mes sujets jugeront de ma grandeur. N'ayez crainte, je saurai me montrer inébranlable pour le Salut du peuple amazone.

Son ton était ferme, sans pour autant être teinté de colère ou d'autorité. Idril avait déjà réfléchi à tout ça, reformulant sans cesse les recommandations de sa Mère, lorsque celle-ci s'occupait de son éducation, en tant que princesse. Il ne fallait absolument pas que le peuple pense qu'elle était anéantie par la perte de sa mère : le désespoir gagnerait vite les Esprits, et le peuple amazone plongerait dans une léthargie peu honorable. Et Elea avait bien insisté sur ce point : elle était entourée de conseillers dévoués corps et âmes, prêts à l'aider dans sa lourde tâche. La commandante des armées aussi était là pour lui apporter son soutien, et ce n'était pas négligeable.

Les responsabilités qui m'incombent sont réelles, et je ne peux alléger leurs poids, sans y voir une quelconque traîtrise à la mémoire de ma Mère et envers le peuple amazone. Ces responsabilités, j'y ferai face avec bien sûr votre aide et celle des Conseillers du Royaume. Freyja la bienveillante nous a toujours protégé, et je doute qu'elle abandonne ses serviteurs maintenant. Glyrin en est la preuve : ses runes continuent de briller, symbole d'un quelconque attachement de la part notre Mère Protectrice. D'ailleurs, je vais vous remettre l'arme divine pour que vous l'apportiez au Temple : la prêtresse en aura besoin pour préparer la Cérémonie. De mon côté, je compte essayer de contacter le futur Roi des Ombres pour que nous nous entretenions quant à nos positions face au Seigneur Nordique.

Idril était également affligée de ne pouvoir assister au couronnement de son ami, le sien ayant lieu à quelques heures d'intervalles. Elle savait que son ami serait un grand Roi, fidèle au peuple des Ombres. Lui aussi avait les mêmes pensées pour sa protégée, et il lui avait répété de nombreuses fois. Mais désormais Idril se demandait si le peuple la jugerait avec autant de clémence que pouvait le faire Morzan.

Il est vrai que nous ne pouvons nier le fait que Siran Bennefoy devra sûrement faire face aux hostilités de son père, s'il est réellement opposé à ses agissements. Il demandera peut être même l'asile politique à l'un des six peuples libres. Nous allons certainement entendre parler de lui à nouveau dans quelques temps. Quant au Conseil des Compagnons, je vais d'abord m'entretenir avec nos Conseillers sur cette éventuelle réunion des Six nouveaux monarques. Je me chargerai de la correspondance avec les autres souverains gwendiriens. Pour en revenir à vos hypothèses, il est très probable que les nymphes restent cachées dans la forêt d'Ellendwraï pour le moment, mais elles sauront en sortir si Ardiosis les sous-estime et les pense vaincues. Quant aux druides, j'ai peur que vos dires ne se révèlent exacts. Nous aurons la confirmation d'ici quelques jours, si le Conseil se réunit.

Idril ne souhaita pas dévoiler le fond de sa pensée à Elea, par peur de l'inquiéter, quant à la position des Druides dans cette Guerre qui se préparait lentement. La princesse savait que la commandante vivrait très mal le fait de savoir que son père soit classé dans le rang des ennemis. Le choix entre sa patrie et son unique famille pourrait être difficile, mais Idril ne douta pas de la loyauté de son amie envers son peuple et sa patrie. Les temps à venir s'annonçaient bien sinistres, et l'amazone au sang royal espérait qu'elle ferait les bons choix. Lorsque la Commandante des Armées lui proposa de finir les préparatifs de la Cérémonie, la princesse acquiesça d'un signe de tête, tout en écoutant son amie lui dire qu'elle n'avait pas l'air d'être au meilleur de sa forme.

Hélas, je crains que nous soyons tous plus ou moins meurtris par la disparition de la Reine, fatigués par les détails à régler qui s'accumulent et tourmentés par les temps qui s'annoncent peu favorables.

La princesse se leva à son tour, et vint se mettre à la hauteur d'Elea qui souhaitait la laisser régler seule les détails concernant le Conseil, sauf si bien sûr, sa présence était nécessaire. Idril pouvait bien gérer cette affaire seule, et d'ailleurs, il était même mieux si elle s'occupait intégralement de réunir le Conseil des Compagnons Gwendiriens, sans l'aide d'Elea. Elle avait besoin de s'affirmer en tant que future Reine, et cette petite tâche représenterait son premier pas dans le Monde des Monarques. C'est donc en ces termes qu'elle répondit à son amie, après avoir dégainé Glyrin et lui avoir tendu, pommeau en avant :

Voici l'Épée Céleste, je vous la confie pour le moment, pour que vous la transmettiez à la prêtresse Cerua. Quant à moi, je vais me charger de contacter les différents souverains pour demander que le Conseil se réunisse à nouveau, et nous verrons qui des six peuples libres répondra favorablement. Je pense que si une réunion est programmée, elle aura lieu à la Tour Céleste des Hauts Elfes, dans la forêt d'Ellendwraï. Libre à vous de m'accompagner, si un tel voyage apparaît nécessaire... Vous pouvez disposer, Elea.
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MessageSujet: Re: Prise de Conscience et Décisions [PV Elea]   Prise de Conscience et Décisions [PV Elea] EmptyJeu 24 Avr 2008 - 21:14

[Post minable et temps de réponse affolant. (-___-" Pour ma part, le rp est fini, libre à toi de voir si tu veux ajouter quelque chose.]


Voir Idril retrouver confiance dessina un petit sourire sur les lèvres d'Elea, en réponse à celui esquissé sur le visage de la princesse. Mais au fond, la commandante des armées doutait. La prosperité. Qu'était-ce vraiment? Un pays qui se développait, qui gagnait en richesses et puissance n'était-il pas vraiment, au fond, un pays qui perdait son âme? Car pour se développer, il fallait qu'un pays s'ouvre aux autres et pour s'ouvrir aux autres il devait s'imprégner de leur culture pour peu à peu la sienne. Certes, le métissage n'était pas une mauvaise chose, mais au fur et à mesure, une fois que la guerre qui se préparait serait définitivement lancée, avec son lot de morts et de blessés combien d'êtres partagés entre deux pays resteraient dans celui des amazones? Elle-même, après avoir passé sa vie ici n'était pas encore sûre de ses choix. Au fond de son coeur demeurait toujours l'envie de partir vers de nouveaux horizons, de découvrir ce monde tout autour d'elle et fuir une guerre qui n'aurait pour but que d'abreuver ce continent de sang.

Et puis, un monarque inébranlable était-il un bon monarque. Parfois, il fallait savoir faire des entorses à l'honneur pour préserver la vie des autres ou éviter de perdre le fil de sa personnalité. Plus un monarque s'éloignait des défauts qu'il avait, plus il s'éloignait du peuple. L'être parfait n'existait pas, ni en la personne du Seigneur Nordique, ni en celle d'Idril. Et Elea le savait, aussi bien qu'elle savait qu'elle même avait plus de défauts qu'elle souhaitait en laisser paraître. Pour toute réponse à la ferveur patriotique de la princesse, sa subordonnée n'eut qu'un haussement d'épaules. Inutile de parler politique maintenant, Idril y aurait droit lorsqu'elle serait avec ses conseillers. Les responsabilités qui allaient peser sur elle effrayèrent quelques instants Elea. Si elle faillissait, ses erreurs ne seraient sans doute pas évidentes à rattraper, à supposer qu'elle puisse le faire. Commander une armée était facile en temps de paix, mais en temps de guerre la situation serait tout autre.

-N'oubliez pas qui vous êtes malgré votre nouveau statut, si vous devez remplir les responsabilités de votre défunte mère, vous devez éviter d'agir par rapport à ce qu'elle aurait fait. Le peuple verra tôt ou tard vos défauts, vous n'avez pas à renier votre personnalité. Je me doute que prendre la succession de votre mère en de telles circonstances doit être une tâche ardue, mais vous ne pouvez la remplacer. Le peuple a besoin de voir qu'il y a une nouvelle reine à sa tête, pas le prolongement du reine de notre défunte.

Etait-il vraiment utile de dire tout cela à Idril? Elea douta que la princesse n'ait pas déjà prévue cette éventualité, dans le doute elle avait préféré le lui rappeler, au risque de frôler l'insolence. Bien sûr, la princesse pouvait s'en remettre au choix de Freyja mais pour sa part, la Commandante préférait pouvoir se fier à des faits concrets. Sans compter qu'elle avait de nombreux à prioris sur la religion. Le pouvoir amazone était partagé entre l'armée, le monarque et le Temple (je pouvais pas dire l'Eglise) il était donc tout à fait normal qu'Elea n'apprécie pas la concurrence. Un nouveau doute s'imposa à elle. Croyait-elle plus en Freyja qu'en la religion de son père dont il lui avait si souvent parlé?

Comme elle s'y attendait, la princesse confirma ses doutes. Elea avait puérilement espéré que son amie aurait une quelconque nouvelle à propos du peuple des Druides, mais visiblement ce n'était pas le cas. La jeune femme devrait combattre le peuple de son père, elle en était consciente et cette perspective ne lui plaisait pas. L'idée de céder son rang pour combattre dans l'infanterie lui traversa l'esprit. Mais elle aimait trop les chevauchées; même en combat et ne se pardonnerait jamais d'avoir faillit à son devoir envers Idril et le peuple qui l'avait acceuillie malgré sa condition de sang-mêlé. Il paraît que la loyauté et le cyanure étaient deux choses à n'utiliser qu'en dernier recours. Elea venait d'utiliser la première option. Et tant qu'elle serait capable de l'assumer, elle comptait aller dans ce sens. Elle finirait sans doute par craquer, mais elle s'efforcerait de tenir bon au moins jusqu'à la fin de la guerre, si ce conflit n'emportait pas son père.

L'annonce de la princesse la força à oublier ses doutes, ne serait-ce que le temps de lui répondre. Elea accepta l'épée sacrée du bout des doigts, comme si elle avait craint une quelconque réaction de sa part. Mais la lame resta comme elle était avant qu'Idril ne la lui donne. Peut-être était-elle un peu moins lumineuse, mais ce pouvait aussi bien être du à un effet de lumière et pas le changement de porteur. La Commandante observa quelques secondes la lame aux runes qu'elle avait longtemps admirées. Bien sûr, elle avait toujours su qu'Idril garderait cette épée, qu'elle n'aurait jamais de fonction plus importante que subordonnée directe de la princesse, mais il en était ainsi son sang ne lui permettait pas autre chose. Mais Glyrin était aussi une lourde charge. Si par mégarde il lui arrivait quelque chose, Elea en porterait le poids tout au long de sa vie, oeut-être au-delà. Elle n'avait qu'une chose à faire, le porter au plus vite dans les mains de la prêtresse Cerua, la jeune aveugle.

-Je m'en vais le remettre à la prêtresse. Pour répondre à votre demande, ce voyage ne me paraît guère indispensable. Je pense que vous saurez très bien vous choisir une escorte parmi les soldats à votre disposition ma présence en tant que protectrice serait donc superflue.
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