Notre cher roi orthodoxe s’ennuyait à mourir dans son château. Il ne voulait que personne ne vienne le déranger, pour la simple et bonne raison qu’il ne voulait voir personne, encore moins des femmes. Il ne savait que faire, il décida donc d’aller à la bibliothèque, pour aller s’instruire un peu. Erendil aimait lire, il faisait cela depuis toujours, certaines personnes n’aimait pas cela, mais comment pouvait-il faire ? La lecture une chose que tout le monde se doit de faire, le plus souvent possible, il fallait se forcer si on n’aimait pas cela. Il devrait en faire une réforme, tout le monde doit lire, mais avant cela, il faut que tout le monde apprenne à lire et écrire. Il y avait encore des personnes analphabètes dans son royaume, ce n’était pas possible de voir chose pareille. Il devait y remédier, il ferma son livre d’un coup sec, il devait parler à son espionne.

De ce fait, il savait comment l’appeler. Depuis peu il avait pour habitude de lui envoyer un pigeon voyageur, c’était peut être un peu dépassé de mode, mais ça marchait toujours aussi bien. Il savait ou il devait aller, il lui remit avec un message, qui disait :

Ma chère,
Je t’appelle,
Rejoins-moi dans le village d’Heres,
Dans la taverne de l’Ours,
Avant le coucher du soleil,
Je porterais un grand vêtement a capuche noir.

Erendil mit le message à la patte du pigeon en prenant soin de l’avoir bien enroulé et accroché pour ne pas qu’il tombe. Il fallait qu’il lui parle de toute urgence, le savoir était une chose que son peuple se devait de savoir. Le temps que le message parvienne à l’espionne, qui allait voir normalement tous les jours au pigeonnier là ou elle demeurait, il devait se hâter de partir au village. Il sortit du palais, seul, il ne voulait pas être accompagné, il savait que laisser le palais sans roi était risquer, mais ce ne serait que temporaire, il rentrerait le soir même.

Il avait au préalable prit un grand vêtement à capuche, assez ample. Il ne voulait pas que quelqu’un le reconnaisse, il devait se rendre au village d’Heres sans qui lui arrive quelque chose. Il lui fallut deux heures de cheval pour arriver au village, il faisait encore jour, mais la nuit n’allait pas tarder. Il remit son cheval à un écuyer pour qu’il le mette à se reposer, et à boire. Quand à lui, il se dirigea vers la taverne de l’Ours. Il ouvrit la porte, il fit le tour de l’endroit, sa capuche ne l’aidait pas vraiment, et il ne voyait pas grand-chose. Il se fit petit et se dirigea ensuite au fond de la taverne, pour s’asseoir et attendre la venue de son espionne.

On lui demanda bien gentiment si il voulait quelque chose à boire, il fit signe que non, il n’avait pas soif, il attendait c’est tout. Il n’avait pas envie de parler à qui que ce soit à part son espionne. Quelques minutes plus tard, la porte de la taverne s’ouvrit, il ne préférait pas regarder qui arrivait, mais ce devait être elle…